DE COURTES CITATIONS SUR LA MITSVAH D’HABITER EN ERETZ ISRAEL “Résider en Eretz Israël équivaut à toutes les autres Mitsvoth de la Torah » (Sifrei, Sidrah de Réé, Tosefta Avoda Zara 5) « Toutes les prières d’Israël sont pour le Beith Hamikdach, O Maître, quand, le Beith Hamikdach sera-t-il reconstruit ? (Béréchith Rabba 13,2). Et enlève de ton cœur cette fausse croyance, qu’un homme a plus de bénédictions en dehors de la terre (Alchih’ hakaddoch, kitavo 28,6) LA MITSVAH : VENIR ET PRENDRE EN POSSESSION LA TERRE C’est une Mitsvah de s’installer en Eretz Israël et d’y demeurer, comme il est écrit « …tu les auras dépossédés et tu résideras dans leur pays » (Deutéronome 12,29) (Sifré) Hashem notre D-ieu s’adressa à nous à H’orev en ces termes : « Vous avez assez demeuré dans cette montagne, demi- tour, partez, rendez-vous à la montagne de l’Amorréen…Regarde, je vous ai livré ce pays, allez et prenez possession du pays que Hachem a juré à vos ancêtres …de donner à eux et à prospérité après eux » (Deutéronome 1, 6-8) Et Hachem ton D-ieu te ramènera dans le pays qu’auront possédé tes pères et tu le possèderas à ton tour…Et Hachem ton D-ieu circoncira ton cœur et le cœur de ta descendance, afin que tu aimes Hachem ton D-ieu de tout ton cœur et de toute ton âme, pour que tu vives. (Deutéronome 30,5-6) Yehochoua dit aux Enfants d’Israël : Jusqu’à quand allez-vous vous montrer impassibles quant à votre prise en possession du pays que vous a donné Hachem, le D-ieu de vos ancêtres ? (Yehochoua 18, 3) Lorsque Rabbi Eléazar ben Chamoua et Rabbi Yochanan le cordonnier étaient en chemin pour Netsivim (en dehors d’Eretz Israël), afin d’étudier la Torah sous les instances de Rabbi Juda ben Beterah, ils arrivèrent à Sidon (à la frontière de la Terre Sainte) et dès qu’ils se souvinrent d’Eretz Israël, leurs yeux se remplirent de larmes, ils déchirèrent leurs vêtements et récitèrent ce verset (Deut 12, 29) : «tu les auras dépossédés et tu résideras dans leur pays » (il doit être compris que le texte impose à chaque juif l’obligation de demeurer en Terre Sainte), ils firent demi-tour et retournèrent chez eux. Ils déclarèrent : Vivre en Eretz Israël est équivalent à tous les commandements de la Torah. (Sifré, Parachat Réé) Lorsque R. Juda b. Beteira et R. Matya b. Harach et R. Chanina et R. Jonathan durent se rendre hors d’Eretz Israël, Ils arrivèrent à Paltium. Dès qu’ils se souvinrent d’Eretz Israël, leurs yeux se remplirent de larmes, ils déchirèrent leurs vêtements et récitèrent le verset (Deut 12, 29) : «tu les auras dépossédés et tu résideras dans leur pays » et ils retournèrent chez eux. Ils déclarèrent : Vivre en Eretz Israël est équivalent à tous les commandements de la Torah. (Sifré, Parachat Réé) Le Sefer H’arédim (Mitsvoth Assé Hatlouyoth BéEretz Israël, chap. I, § 15) nous enseigne : « D’habiter en Eretz Israël est un commandement positif de la Torah, comme il est écrit : «tu l’auras occupé et tu t’y seras établi» (Deutéronome 17,14 ; 26,1). H’azal nous enseigne que cette Mitsvah équivaut à toutes les autres Mitsvoth de la Torah (Sifré, Rééh 28), et selon le Ramban et le Rachbats c’est une des 613 Mitsvoth. « Ceux qui sont en dehors du pays, qu’ils soient éloignés ou proches, devraient éprouver un désir ardent de venir sur cette terre, car comme Il les a choisis, Il a aussi choisi ce pays, et ils ne seront appelés « une nation », que lorsqu’ils y seront, comme le Zohar l’explique à propos de ce verset : « Qui est comme ton peuple Israël? Une nation sur la terre. » « Va pour toi hors de ton pays…vers le pays que je t’indiquerai. » (Berechith 12) La Mitsvah d’habiter en Eretz Israël est très importante, car c’est la première Mitsvah qui ai été ordonnée à un Juif Rabbi Meïr Yeh’iel Me Ostrowtsa C’est une Mitsvah pour chaque juif de fixer son habitat en Eretz Israël et d’y demeurer, et ceci en fonction de ses forces, Rabbi Menah’em ha Meïri Voici la loi, les commandements et les règlements que Hachem votre D-ieu m’a ordonné de vous enseigner, pour que vous les exécutiez dans le pays dont vous allez prendre possession. (Dévarim 6,1) QUELLE (GRANDE) MITSVAH EST-CE DE DESIRER ALLER EN ERETS ISRAËL Quelle grande Mitsvah est-ce de désirer aller en Eretz Israël ! Le Chné Louh’oth ha Brith et le Sefer Yéréim nous enseignent qu’une personne devrait constamment ressentir un désir et de l’amour pour Eretz Israël, comme il est écrit : « Et tes yeux et ton cœur devraient être là tous les jours » (Se base sur Mélah’im 1,9,3) Si une personne possède tout ce qu’elle désire, elle doit se rappeler qu’il lui manque quelque chose, car elle n’est pas en Eretz Israël…Elle devrait en être attristée, car la chose la plus importante est la nostalgie. (Yéaroth Dvach, le début de Derachah 14.) LE RAMBAN LE COMPTE COMME UNE DES 613 MITSVOTH Le Ramban débat longuement sur cette obligation dans le Sefer Hamitsvoth : « Il nous a été ordonné de prendre possession de la terre que D-ieu a donné à nos ancêtres, Avraham, Yitsh’ak et Yaacov. Nous ne devons pas la laisser à d’autres ou en désolation, comme D-ieu le leur a dit : « Et tu prendras en possession le pays, car je t’ai donné le pays en possession. Et tu demeureras dans le pays que j’ai donné à tes pères ». « Nous ne devons pas abandonner le pays à aucune nation à aucun moment. Si une nation s’enfuit du pays… nous sommes obligés de conquérir ces villes, et d’y installer nos tribus. En effet, si après avoir détruit les autres nations, nos tribus désirent quitter la terre pour conquérir d’autre pays, il ne leur est pas permis d’agir ainsi. Car il nous a été ordonné de conquérir le pays, et d’y résider, et cela est valable à travers toutes les générations. CELUI QUI QUITTE ERETZ ISRAEL EST CONSIDERE COMME QUELQU’UN QUI ADORE LES IDOLES « Cette Mitsvah, que nos sages exacerbent tellement, en déclarant : « Celui qui la quitte et qui va habiter en dehors du Pays doit être considéré à vos yeux comme quelqu’un qui adore les idoles » (Kétouboth 110) ainsi que de nombreuses autres citations, est, à mon avis le commandement positif d’hériter le Pays et d’y habiter. » On doit être réprimandé pour avoir voulu habiter en H’outs La Aretz, ET NON EN Terre Sainte, la Terre Choisie d’Hachem. Or ha H’aïm Bamidbar 32, 3
RESIDER EN ERETZ ISRAEL EST
UNE MITSVAH Résider en Eretz Israël est une Mitsvah qui englobe toute la Torah, car tous ceux qui y marchent quatre Amot (coudées) ont une part dans le Monde Futur qui est la vie par entité. Or ha H’ayim Dévarim 30,20 Résider en Eretz Israël est une Mitsvah «Cette Mitsvah -sur laquelle nos sages ont fortement mis l’accent en affirmant : « Celui qui la quitte et va habiter en dehors de la terre doit être considéré comme un idolâtre. » (Kétouboth 110) ainsi que de nombreuses autres affirmations- est, je crois, le commandement positif d’hériter la terre et d’y demeurer. » Celui qui désire résider en H’outs La Aretz et non pas en Terre Sainte, la Terre Choisie de D-ieu, doit être réprimandé. Or ha H’ayim Bamidbar 32,3. Habiter Eretz Israël est une mitsvah à part entière, en effet nous voyons à combien nos Maîtres insistent sur la Mitsvah de demeurer en Eretz Israël Or ha H’ayim Kétouboth 111, Dévarim 26,1 « Ne savez-vous pas ? N’avez-vous pas entendu ? La beauté, la splendeur et l’importance de la Mitvah de renforcer l’établissement en Eretz Israël, en effet, c’est une grande Mitsvah d’éveiller ce vieil amour et cette passion pour la Terre Sainte et de raviver cet amour tel qu’il était jadis, un amour brûlant comme les flammes d’un feu ardent (Le Alter Rebbé a rapporté dans Sefer Michnat Yoël) Car, le principal endroit pour la pratique des Mitsvoth est le Pays du Vivant, Eretz Israël H’tam Sofer Vayechev ERETZ ISRAEL M’EST PLUS CHER QUE N’IMPORTE QUELLE AUTRE CHOSE Ha Kaddoch Barouch Hou dit : « Eretz Israël m’est plus cher que n’importe quelle autre chose » Bamidbar Rabba 23 Eretz Israël m’est cher et je l’ai sanctifiée plus que tous les autres pays Tanh’ouma Behar 1 Eretz Israël est la maison de D-ieu Or ha H’ayim Chemoth 20,2 LA MITSVAH DE RESIDER EN ERETZ ISRAËL Quelqu’un qui loue une maison en Eretz Israël doit poser la Mézouza immédiatement en raison de la Mitsvah de résider en Eretz Israël [Alors que dans tout autre endroit, il a jusqu’à 30 jours pour poser sa Mézouza] Masséh’et Ménah’ot 44 CELUI QUI VIT EN ERETZ ISRAËL DOIT CONSTAMMENT EPROUVER DE LA JOIE POUR CETTE MITSVAH Le Pélé Yoëtz écrit : « Celui qui vit en Eretz Israël doit constamment éprouver de la joie pour cette Mitsvah, et toutes les souffrances qu’il endure devraient lui paraître insignifiantes vu l’amour qu’il éprouve pour cette Mitsvah » (Pélé Yoëtz Eretz) IL EST INTERDIT DE QUITTER ERETZ ISRAËL Il est interdit de sortir d’Eretz Israël Masseh’et Gittin 78b Elimeleh’, Mah’lon, et Kilion étaient les personnages les plus importants de leur génération, les- leaders de la génération. Pourquoi ont-ils été punis ? Car, ils ont quitté Eretz Israël. (Baba Batra 91) Dans le Midrash Tanh’ouma par ailleurs, il est rapporté, à propos de Elimeleh’ et ses fils : Ils habitèrent là-bas [Moav] pendant dix ans (Ruth 1,4). Durant toutes ces années le Saint Béni soit-Il leur lança des avertissements, afin qu’ils se repentissent et retournent en Eretz Israël. Mais ils ne se repentirent pas. Il commença à détruire leurs châteaux et leurs chameaux. Lorsqu’ils ne réalisèrent pas [encore] qu’ils devraient se repentir, ils moururent immédiatement. (Tanh’ouma, Behar 3) Même celui qui jouit d’un mérite parental (Zeh’out Avot) ne pourra pas en bénéficier s’il quitte Eretz Israël. (Baba Batra 91) Le Rambam dans Michné Torah, Hilh’oth Mémah’im (5,9) s’exprime en ces termes : « Il est toujours interdit de quitter Eretz Israël (pour aller n’importe où en dehors du Pays) à moins que ce soit pour étudier la Torah, ou se marier, ou pour se sauver des gentils - et ensuite de retourner au pays. Il est aussi permis de sortir pour faire du négoce. Mais de vivre en dehors du Pays est interdit, à moins que la famine y sévisse au point où une quantité de blé d’une valeur d’un Dinar coûte deux Dinars. Quand est-ce que cela est valable ? Lorsqu’il y a de l’argent mais que les produits sont chers. Cependant, lorsque les produits sont bons marchés mais que l’on ne trouve pas de liquidité, qu’une personne soit sans ressources et que ses poches soient vides,- alors, on peut quitter pour n’importe quel endroit où l’on peut faire profit. Et même s’il est permis de quitter le pays, ce n’est pas une marque de piété (Midath Hah’assidouth). En effet, Mah’lon et Kilion qui étaient les deux grands de la génération, et qui quittèrent car la situation était terrible, furent condamnés à l’extinction par le Tout Puissant. » MEME UNE CONVERSATION BANALE EN ERETZ ISRAEL EST TORAH Rabbi Zéra dit : « Même une conversation banale en Eretz Israël est Torah » (Vayikra Rabba 34) CEUX QUI VIVENT EN ERETZ ISRAËL DEMEURENT SANS PECHES Tous ceux qui vivent en Eretz Israël demeurent sans péchés (Kétouboth 101) Heureux sont ceux qui vivent en Eretz Israël, car ils n’ont ni péché ni faute, ni le vivant ni le mort (Midrash Choh’er Tov 85) Toute personne qui réside en Eretz Israël, est réajustée par la Terre même. (Sifré, Haazinou) LA PRESENCE DE LA CHEH’INA DANS CE MONDE « Si vous désirez voir la présence de la Chéh’ina dans ce monde, étudiez la Torah en Eretz Israël. » (Midrach Tehilim 105) LA SEULE JOIE DANS LE MONDE Il n’y a aucune joie, si ce n’est lorsque Israël demeure dans la Terre Sainte (Zohar ha Hakadoch Bamidmar 118a) Il n’y aucune joie excepté celle d’habiter en Eretz Israël (Ohr ha H’aïm ha Kaddoch Dévarim 26,1) Nous ne devons pas nous réjouir, mais notre seule réjouissance doit être d’habiter en Eretz Israël comme il est écrit: « Alors notre bouche s’emplira de rires » Rabbi Haïm Ben Attar, Ohr ha H’aïm ha Kaddoch Celui qui vit en Eretz Israël doit toujours être joyeux Rabbi Eliezer Azkari C’est seulement en Eretz Israël que la joie peut être complète, et il est aussi possible de se sanctifier à un haut niveau de Kédoucha, une chose qui est impossible dans les pays étrangers Rabbi Elimelech Mi Lijensk HACHEM AIME SION Hachem aime les portes de Sion plus que tous les lieux d’habitation de Yaacov. (Tehilim 87,2) TOUTES LES BENEDICTIONS VIENNENT DE SION Tous les avantages, les bénédictions et les sources de confort que le Tout-puissant décernera au Peuple d’Israël ne viendront que de Sion. (Vayikra Rabba 24) Hachem te bénira de Sion et tu verras le bien de Jérusalem tous les jours de ta vie (Tehilim 128,5) Eretz Israël ne manque de rien (bérah’oth) MACHIAH’ BEN YOSSEF RAMENE LES JUIFS EXILES VERS LEUR PATRIE Tout ce qui arriva à Yossef arriva à Sion… (Tanh’ouma, Vayigach 10) …Le rassemblement des exilés et le retour en Terre Sainte, en général et particulièrement jusqu’à la Rédemption Finale, est le rôle du premier Machiah’ Machiah’ Ben Yossef…(Kol HaTor, Chapitre 1) Tous ceux qui s’engagent dans le rassemblement des exilés apaisent les souffrances du Machiah’ Ben Yossef ; ‘ Les douleurs de l’enfantement du Machiah’ ‘ ne viendront que graduellement. (Kol HaTor, Chapitre 1) LE RESTANT DU PEUPLE JUIF SERA EN ERETZ ISRAEL Le passouk dit,’ Car, c’est sur la montagne de Sion et à Jérusalem qu’on se réfugiera comme D-ieu l’a dit, et parmi les survivants que D-ieu sermonne’’ (Youg. 3,5). Et Sion dans les montagnes de Sion c’est Machiah’ Ben Yossef, car selon le Midrash Tanh’ouma, tout ce qui arriva à Yossef arrivera à Sion. Notre Maître [Le Gaon de Vilna] trouva une allégorie pour le mot ‘saridim’ (les survivants), qui équivaut au ‘Machiah’ Ben Yossef’, par lequel le Kibboutz Galouyoth [Le rassemblement des exilés] aura lieu. Selon notre maître, de même que le rassemblement des exilés prendra de l’ampleur, ainsi en sera-t-il de la Sitra Ah’ra [le côté du Mal], et les opposants augmenteront contre ceux, qui ne persisteront pas dans le Kibboutz Galouioth après qu’il ait commencé. Alors, il y aura refuge à Sion et à Jérusalem et des survivants. A ce sujet, notre maître était très préoccupé. (Kol HaTor, Chapitre 1) CEUX QUI AGISSENT COMME LES ESPIONS ET QUI PROLONGENT LEUR SEJOUR DANS DES PAYS IMPURS ET NE MONTENT PAS EN ISRAËL Lorsque les dix espions se rendirent au Pays pour l’espionner, pénétrèrent en eux les âmes qui correspondent aux dix tribus, celles des fils de Yaacov. Ceci est le secret que Yossef révéla (à ses frères), par : « Vous êtes des espions » (Béréchith 42,9), il sous-entendait que dans l’avenir leurs âmes habiteraient les espions. (Kitvé ha Ari ha Kaddoch Chaar Hagilgoulim Introduction 36) De la même manière que les frères se sont opposés à Yossef, ils ont continué en s’opposant à la terre, et de nos jours les juifs religieux s’opposent à la Mitsvah de résider en Eretz Israël (Ils s’opposent à Sion), en continuant à demeurer dans des pays impurs, ainsi deviennent-ils contaminés par les idéaux des nations parmi lesquelles ils vivent. Ainsi en est-il, lorsque les Juifs vivent dans des pays étrangers ils deviennent contaminés par l’idée que la réussite matérielle est le principal but de la vie, et c’est pour cela qu’ils refusent de monter en Eretz Israël, car c’est risquer réduire leur luxueux mode d’habitation et leurs espoirs de succès matériel Sefer Eretz Israël LE RAPPORT MALVEILLANT DES ESPIONS CONTRE LA TERRE Ils [les espions] rapportèrent aux Enfants d’Israël un rapport malveillant du pays qu’ils ont exploré, en disant, « Le pays que nous avons exploré est un pays qui dévore ses habitants » (Bamidbar 13,32) QUI DEVORE SES HABITANTS : « A chaque endroit où nous sommes passés nous les avons trouvés en train d’enterrer leur morts ! » En vérité, le Saint Béni soit-Il, fit cela pour leur bien, afin qu’ils (les habitants de Canaan) soient occupés par leur deuil et ainsi qu’ils ne fassent pas attention aux espions. » (Rachi) Pourquoi la lettre Ayin vient-elle avant la lettre Peh (dans le Alef-Beth) ? A cause des espions qui parlèrent de ce qu’ils ne virent pas (Sanhédrin 104b) Et surtout pour ce qui suit : Yossef dit à ces frères, « Je suis Yossef, mon père est-il toujours en vie ? » Mais ses frères étaient incapables de lui répondre car, ils étaient sous le choc. (Béréchith 45,3) Malheur à nous au Jour du Jugement, et malheur à nous au jour de la réprimande. Yossef était la plus jeune des tribus, mais lorsqu’il s’exclama, ‘C’EST MOI YOSSEF !’ les frères furent couverts de honte à la pensée qu’ils avaient mal agi. Lorsque D-ieu se révèlera à chacun de nous en annonçant « C’EST MOI HACHEM » nous serons certainement incapable de répondre et nous aurons profondément honte de nous-mêmes. (Berechith Rabah 93,10)
LA RECHERCHE DES HONNEURS
CAUSA LA MORT Messilat Yecharim, chapitre 11 Plus dangereuse encore (que la passion pour l’argent) dans ses effets est la recherche des honneurs. Car, si l’homme peut dominer sa passion pour l’argent et d’autres jouissances, celle pour les honneurs, par contre est difficile à maîtriser. Il ne peut, en effet supporter l’idée d’être inférieur aux autres. C’est à ce propos que nombreux sont ceux qui ont trébuché et qui ont succombé… Selon nos sages de mémoire bénite (Zohar III 158b), c’est la recherche des honneurs qui conduisit les espion à critiquer la Terre [d’Israël], et ainsi apporter la mort sur eux et sur toute la génération. Ces derniers craignaient, en effet, que l’on porte atteinte à leur honneur, car, en entrant en Eretz Israël d’autres Néssiim d’Israël [les dirigeants des tribus] pourraient être nommés à leur place. Zohar ha Kaddoch III 158a « Et Moïse les envoya…c’étaient tous des personnages » (Bamidbar 13,3), CELA SIGNIFIE que tous étaient justes et des dirigeants d’Israël. Cependant ils eurent un mauvais dessein. Pourquoi eurent-ils un mauvais dessein ? Car ils pensèrent : en entrant dans le pays, nous allons être démis de nos fonctions, et Moïse désignera d’autres dirigeants à notre place ; car nous ne méritons d’être des dirigeants que dans le désert, dans le pays nous ne méritons pas D’ETRE DES DIGNITAIRES. A cause de leur mauvais dessein, ils moururent, ainsi que tous ceux qui suivirent leur conseil. LA DESCEPTION DES ESPIONS AU PEUPLE Zohar ha Kaddoch II, 161a Rabbi Chimon dit : « Si Israël était entré dans le pays avec la mauvaise langue, il n’y aurait pas duré un instant. Qui est l’artisan du LACHON HARA ? Le serpent, ET le secret de cette histoire est que lorsque le serpent violenta Eve, il injecta de la souillure en elle. Rabbi Chimon dit : Le Saint Béni soit-Il pardonna tout sauf le LACHON HARA comme il est écrit : Ils dirent : « Par notre langue nous triompherons, nos lèvres sont notre force. Qui sera Maître sur nous ? » (Tehilim 12,5) Regardez combien de mal a été engendré par la mauvaise langue : c’est ce qui a amené le décret selon lequel nos ancêtres ne purent pas entrer dans le pays, Ceux qui parlèrent, moururent et des lamentations furent décrétées pour les générations à venir [le 9 du mois de Av, Ticha Bé Av]. Leur calomnies sur la Terre Sainte étaient en fait des calomnies sur le Tout-puissant lui-même, c’est pour cela ,que D-ieu fut offensé, et hormis les prières de Moïse tout le peuple aurait été anéanti …R. José dit : « La pire des calomnies fut d’avoir dit :" AMALEK RESIDE DANS LE SUD DU PAYS ".: Car, lorsque quelqu’un à été mordu par un serpent, la meilleure manière de lui faire peur est de lui dire : « Il y a un serpent ici ». Ainsi ils dirent :" Celui qui est entré en guerre contre vous auparavant, se trouve ici, et où se trouve t-il "? Au sud du pays, un endroit par lequel vous devez inévitablement passer. Aussitôt, TOUTE L’ASSEMBLEE ELEVA LA VOIE ET CRIA :" ils bannirent cette nuit pour être celle des lamentations à travers toutes les générations à venir". [Le 9 du moi de Av, Ticha Bé Av] NOUS DEVONS REPARER CETTE FAUTE AVANT LA REDEMPTION Par ailleurs, nous savons que l’exil fut décrété sur nous depuis l’incident avec les Espions, comme il est écrit dans les Tehilim (106, 26-27) : « Et Il leva Sa main contre eux, pour leur (jurer) qu’Il les fera tomber (mourir) …parmi les nations, et de les disperser dans les pays » comme ceci est expliqué par Rachi dans son commentaire sur ce verset et le Ramban sur H’oumach Bamidbar (14,13) Parachat Chelah’. Donc, la faute des Espions fut la transgression du lachon hara, comme il est rapporté dans Arah’im [15a]. Ainsi, devons nous réparer cette faute avant la rédemption Sefer H’afetz H’aïm, introduction LES DIRIGEANTS FURENT LES PLUS FAUTIFS LORSQUE L’EXIL FUT DECRETE Zohar ha Kaddoch III 20b Rav H’iya et R. José pleurèrent. Dit alors R. José : « Israël ne fut exilé de son pays, ni le Temple ne fut détruit jusqu’à ce qu’ils ne se rendent coupables devant le Roi, les dirigeants du peuple étant les initiateurs du péché, c’est ainsi qu’il est écrit : « Oh mon peuple, ceux qui te dirigent t’ont induit en erreur, et ont détruit la voie de tes chemins » (Isa. 3,12) : car lorsque ceux qui dirigent le peuple fautent, tous les autres les suivent. R. H’iya apprend cette même leçon du verset, « Et si toute l’assemblée d’Israël devait se tromper ». Pourquoi se trompent-ils ? Il dit :"Car ‘la chose est cachée des yeux de l’assemblée’’, les « yeux » sont les dirigeants, tous les autres les suivent.’ IL EST DE LA DESTINEE D’ISRAEL, QUE LORS DE SON RETOUR DE L’EXIL, IL S’ARRETE SUR LA TOMBE DE RACHEL ET QU’ILS Y PLEURENT COMME ELLE A PLEURE POUR L’EXIL D’ISRAEL Zohar ha Kaddoch III 175a ET JACOB ELEVA UN MONUMENT SUR SA TOMBE R. José dit :’Il fit ainsi afin que le lieu où elle fut enterrée ne soit jamais oublié jusqu’au jour où D-ieu ressuscitera les morts. Ceci est insinué dans l’expression : « jusqu’à ce jour », qui signifie jusqu’à ce grand jour.’ R. Judah déclare :’Ceci signifie, jusqu’au jour où la Cheh’ina retournera avec les exilés à ce point, comme il est écrit : « Et il y espoir pour ton futur, le Seigneur a-t-il déclaré ; et tes enfants retourneront vers leurs frontières » (Jer. 31,16). Tel est le serment que D-ieu lui (à Rachel) prêta ; il est de la destinée d’Israël, que lors de son retour de l’exil, il s’arrête sur la tombe de Rachel et qu’il y pleure comme elle a pleuré pour l’exil d’Israël. Ainsi, est-il écrit : « Ils viendront en pleurs, et avec des supplications je les mènerai » (Idem 8) ; et aussi : « Il y a une récompense pour ton œuvre » (Idem 15). C’est ainsi que Rachel qui repose sur le chemin se réjouira avec Israël et la Cheh’ina. Les Compagnons ont ainsi expliqué tout cela. CELUI QUI MERITE LA TERRE SAINTE A UNE PART DANS LE MONDE FUTUR Zohar ha Kaddoch III 177b Rav Hiya explique les versets : Maintenant écoute, Oh Jacob mon serviteur, et Israël, que j’ai choisi, ainsi dit le Seigneur qui t’a fait et qui t’a formé depuis le ventre, qui t’aidera : Ne crains point, Oh Jacob mon serviteur, et toi Yechouroun, que j’ai choisi (Is. XLIV, 16). ‘’Remarquez’’ comment D-ieu promit Israël dans de nombreux endroits afin de le rendre méritant du monde futur, car il n’a choisi pour sa partie aucun autre peuple et aucune autre langue, qu’Israël. C’est la raison pour laquelle, qu’Il lui donna la Torah de la vérité, et ainsi pourra il être vertueux et apprendre les voies du Saint Béni soit-il, afin qu’il hérite de la Terre Sainte, car celui qui mérite la Terre Sainte a une part dans le monde futur, comme l’Ecriture le rapporte : « Tout mon peuple est méritant, ils hériteront le pays à jamais » (idem 50, 21) LA MEILLEURE TORAH AU MONDE Il n’y a aucune Torah comme la Torah d’Eretz Israël. (Béréchith Rabba 16,7) Il y dix mesures de Torah dans le monde : neuf en Eretz Israël et une dans le reste du monde. (Esther Rabba I) « Et l’or de ce pays est bon » Ceci vient nous enseigner qu’il n’y a aucune Torah comme la Torah d’Eretz Israël et qu’il n’y a aucune sagesse comme la sagesse d’Eretz Israël Berechith Rabba 6 « Il n’y eut pas plus grande abrogation de la Torah (Bitoul Torah) que lorsque les Juifs furent exilés de leurs lieux » (H’aggigah 5b) « Parmi les goyim, il n’y a aucune Torah. De là, nous apprenons qu’il n’y a de Torah qu’en Eretz Israël. » (Sifré, Réé) « Ceux qui sont en Eretz Israël ont un gros avantage sur ceux qui se trouvent à Bavel, parce qu’ils sont plus dirigés vers la vérité, car l’air d’Eretz Israël est épuré de toute impureté, et n’ajoute ni fausseté, ni idées trompeuses, ce qui n’est pas le cas à Bavel. » (H’atam Sofer, Drachot, page 374) « L’air d’Eretz Israël rend sage » (Babba Batra 158b)
C’EST AUSSI VRAI POUR LA
TORAH : ELLE EXISTE Il est communément su que la relation proche entre la Torah et Eretz Israël est comparée à la relation qu’il y a entre le la vie et le cœur. La Torah est la vie éternelle, comme il est écrit : « Et une vie éternelle a-t-Il planté dans nos seins. » Le siège de la vie et de l’âme est dans le cœur. Les principales instructions de la vie y reposent, et la vie qui y émane va au reste du corps. C’est aussi vrai pour la Torah ; elle existe principalement en Eretz Israël. (Rav Moché Cordovéro, Or Néérav 5,4) NOUS SOMMES SEULEMENT UNE NATION EN ERETZ ISRAËL « En Israël, il y a une nation, et non pas en dehors. » (Zohar ha Kaddoch, Emor, 93) HACHEM EST NOTRE D-IEU SEULEMENT EN ERETZ ISRAËL Aussi longtemps que vous restez au Pays de Canaan, Je suis votre D-ieu ; lorsque vous n’êtes pas dans le pays - Je ne suis pas votre D-ieu. (Tosefta, Avoda Zara 85) Le Tosefta commente le verset : « Je les implanterai vraiment dans cette Terre de tout Mon cœur et de toute Mon âme » (Yermiya 32, 41) de la manière suivante : S’ils ne sont pas sur la Terre, ils ne sont pas vraiment « implantés » devant Moi, ni de tout Mon cœur ni, de toute Mon âme. (Tosefta, Avodah Zarah 5, 4) HACHEM EST APPELE ROI SEULEMENT EN ERETZ ISRAËL « Le Saint Béni soit-Il est appelé ‘Roi’ seulement en Eretz Israël » (Zohar ha Kaddoch III 276a) NOUS ACCEPTONS HACHEM COMME ETANT NOTRE ROI SEULEMENT LORSQUE NOUS VIVONS EN ERETZ ISRAEL « Je suis Hachem votre D-ieu qui vous a fait sortir d’Egypte pour vous donner le Pays de Canaan, pour être votre D-ieu. »(Vayikra 25, 38) De là nous apprenons : Chaque juif qui vit en Eretz Israël accepte le joug du royaume céleste, et celui qui quitte le Pays comme quelqu’un qui adore les étoiles et les astres. (Torat Cohanim)
SEULEMENT CEUX QUI ENTRENT EN
ERETZ ISRAËL Si tes fils entrent en Eretz Israël, ils acceptent Mon royaume, et s’ils ne rentrent pas en Eretz Israël, donc il n’acceptent pas Mon Royaume Béréchith Rabba 40 Rachi sur Hochéa (3, 5) cite la chose suivante : R. Chimon ben Ménassiya dit : « Il ne sera montré au Peuple Juif aucun bon signe tant qu’il ne réclamera pas à nouveau le royaume céleste [en entrant en Eretz Israël], le royaume de la Maison de David, et la reconstruction du Beith Hamikdach. Il est écrit : »Après que les Enfants d’Israël soient retournés, il réclameront Hachem leur D-ieu et David leur roi…» (Hochéa 3, 5)
EN HABITANT EN ERETZ ISRAËL,
NOUS SOMMES ASSURES Est préférable un bout de pain sec dans la tranquillité qu’une demeure pleine de festins conflictuels (Michlé 17,1) R. Yochanan affirme que : « Ceci réfère à Eretz Israël, car même si une personne mange du pain (sec) et du sel tous les jours en habitant en Eretz Israël, lui est assurée une part dans le Monde Futur…Qu’une demeure pleine de festins conflictuels : cela réfère à H’outz Laaretz, qui est plein de violence et de vol. » (Yalkut Chimoni 2, 956) Celui qui marche 4 Amot en Eretz Israël se voit assuré d’une part dans le Monde Futur (Kétoubot 111a) « Trois ont une part assignée dans le Monde futur, il s’agit de: celui qui habite en Eretz Israël, celui qui élève ses enfants dans l’étude de la Torah, celui qui fait la havdala sur le vin à la clôture du Chabbat. » (Pessachim 113) Celui qui vit en Eretz Israël et mange des H’OULINES dans la pureté et parle le Lachon ha Koddech et lit le Chéma le matin et le soir, lui est assurée une part dans le Monde Futur (Yérouchalmi Chabbat 1,3) Même une servante cananéenne qui est en Eretz Israël se voit promise une part dans le Monde Futur. Masseh’et Kétouboth 111 ERETZ ISRAËL A DE GRANDES VERTUS ET CELUI QUI Y A UNE PORTION EST CONSIDERE COMME [AYANT] UNE PART DANS LE MONDE FUTUR Yaacov arriva sauf (entier) à la ville de Chéh’em, qui est dans le pays de Canaan…, et il acquit la portion du terrain (Béréchith 33, 18-19). Rachi commente : « Comme une personne qui dit à son ami :’ Untel s’est échappé des dents du lion, et est revenu indemne [lit. entier]. » Le Ibn Ezra écrit : il acquit la portion du terrain : une portion dans le pays. L’écriture mentionne ceci pour démontrer qu’ Eretz Israël a de grandes vertus, et que celui qui y a une portion est considéré comme [ayant] une part dans le Monde Futur. NOUS SOMMES ENCORE EN TRAIN DE DETRUIRE LE BEITH HAMIKDACH Le Yérouchalmi affirme : « Toute génération qui n’est pas témoin de la reconstruction du Beith Hamikdach est considéré comme si elle l’avait détruit » (Yoma 1,1 [4b])
LE SIGNE LE PLUS CLAIR DE LA
FIN DES TEMPS : Rabbi Abba dit: « Il n’y a pas plus clair signe de la fin des temps que ce verset : Et vous, Oh montagnes d’Israël, laissez grandir vos branches et laissez pousser vos fruits pour Mon peuple Israël, car leur venue s’approche » (Yeh’ezkel 36,8). (Sanhédrin 98a) Rachi explique: «Lorsque Eretz Israël produira ses fruits en abondance, la fin sera proche, et il n’y pas de signe plus clair de la fin des temps». S'IL (LE MARI) DIT DE MONTER (DE VIVRE EN ERETZ ISRAËL) ET QU’ELLE (LA FEMME) DIT DE NE PAS,- ELLE EST OBLIGEE DE MONTER S’il (le mari) dit de monter (de vivre en Eretz Israël) et qu’elle (la femme) dit de ne pas, - elle est obligée de monter ; sinon elle est divorcée sans Kétouba [dédommagement]. Si elle dit de monter (de vivre en Eretz Israël) et qu’il dit de ne pas,- il est obligé de monter ; sinon il doit la divorcer avec son entière Kétouba [dédommagement]. (Kétouboth 100, Shoulkhan Aroukh, Even ha Ezer Siman 75) LES ANNEES VECUES EN DEHORS D’ERETZ ISRAËL NE COMPTENT PAS. Les Rabbins nous ont enseigné : Si une personne est marié dix ans avec une femme et qu’elle ne lui donne pas d’enfant, il devrait la divorcer et lui donner sa Kétouba, car peut-être ne mérite t-il pas de construire une famille avec elle. Même s’il n’y a aucune preuve à cela, il en est fait allusion dans : « Saraï, la femme d’Avram prit Hagar l’Egyptienne, sa servante, après qu’Avram ait habité dix ans dans le pays de Canaan, et la donna à Avram… » (Béréchith 16,3). Nous apprenons de là que, son séjour en dehors d’Israël ne comptait pas [dans les dix ans]. (Rachi :Il était avec Hagar, ce qui signifie qu’il ne se maria pas avec elle avant qu’il ne vienne en Eretz Israël, alors qu’il passa de nombreuses années à Padan Aram [sans enfants]. Ceci nous enseigne que le temps passé en dehors du pays ne comptait pas pour lui ; peut-être l’infraction de [vivre] en dehors du pays était-elle la cause de sa stérilité). (Yévamoth 64a)
MEME À TRAVERS LES REVES NOUS
VOYONS LE NIVEAU « Si quelqu’un, à Bavel, se voit sans vêtements dans son rêve, ceci veut dire qu’il est sans péché. En Eretz Israël, cependant, la même vision dans un rêve signifie qu’il est dépourvu de Mitsvoth. » (Bérah’oth 57) Rachi commente à ce sujet : « Car H’outs Laaretz [partout en dehors du pays] n’a pas de mérite ; au contraire, on commet une faute en y habitant. Ainsi, quelqu’un qui est déshabillé, est en fait dévêtu de toutes ces transgressions. » Par ailleurs, Rachi explique qu’en Eretz Israël : « Qui est imprégnée de tant de Mitsvoth, être déshabillé symbolise être dépourvu de ces Mitsvoth. » YOSSEF HATZADDIK AIMAIT ERETZ ISRAËL Les filles de Tsélofrad- fils de H’éfer, fils de Gilad, fils de Mah’ir, fils de Ménaché, des familles de Ménaché, fils de Yossef, s’approchèrent…Voici les noms de ses filles : Mah’la, Noa, H’ogla, Milca et Tirtsa. (Bamidbar 27,1) DES FAMILLES DE MENACHE, FILS DE YOSSEF : Pourquoi cela est-il mentionné, alors qu’il est déjà écrit « fils de Ménaché » ? Pour nous apprendre que Yossef aimait le pays, comme il est écrit : « Montez mes ossements » (Béréchit 50, 25) et que ses ‘filles’ aimaient aussi le pays, comme il est écrit : « Donne nous notre bien » (Bamidbar 27, 4). (Rachi)
HACHEM EXERCE SA BONTE
SPECIALEMENT SUR CEUX Rabbi Nathan explique sur le verset : « Et qui exerce la bienveillance jusqu’à la millième génération, pour ceux qui m’aiment et gardent mes commandements » (Chémoth 20,6) : « Ceci fait référence à ceux qui résident en Eretz Israël et se consacrent aux Mitsvoth. » (Yalkout Chimoni, Yithro 292) ENTERRE SOUS LE MIZBEAH’ Celui qui est enterré en Eretz Israël est comme enterré sous le Mizbéah’ Masséh’et Kétouboth 111 UN DES PLUS BEAUX CADEAUX QU’HACHEM NOUS AIT OFFERT Rabbi Chimon Bar Yoh’aï dit : « Le Saint béni soit-Il, offrit au peuple d’Israël trois beaux cadeaux - et tous sont acquis qu’au biais de souffrances. Il s’agit : de la Torah, d’Eretz Israël, et du monde futur ». (Talmud Bérah’oth 5) HACHEM PLEURE LES TEMPLES ET NOTRE EXIL Le Talmud cite : « Et mon œil pleurera douloureusement et en coulera des larmes» (Yermiyah 13,17). Pourquoi trois larmes ? Une pour le Premier Temple, une pour le Second Temple, et une pour les Juifs qui ont été exilés de leur endroit» (H’aggiga 5b) CEUX QUI ETUDIENT LA TORAH PROTEGENT LES SOLDATS ET LES SOLDATS PROTEGENT CEUX QUI ETUDIENT LA TORAH Sans David qui s’asseyait et étudiait la Torah, Yoav ben Tsérouyah, n’aurait pas été victorieux en guerre. Et sans Yoav, qui menait les combats, David n’aurait pas pu s’asseoir et se consacrer à la Torah. (Sanhédrin 49a) NE DITES JAMAIS RIEN DE MAL CONTRE ERETZ ISRAËL OU SES HABITANTS « Rav Ami et Rav Assi étaient habitués à (ce que leurs élèves doivent) se lever (et bouger) d’un endroit ensoleillé à un lieu ombragé, et d’une place ombragée à un endroit ensoleillé. » (Kétouboth 112) Le Ben Ich H’aï explique cette Guémara de la manière suivante : « Afin qu’aucun élève ne soit tenté de dire à propos de l’endroit où ils se trouvaient : ’ce n’est pas bien’, et ainsi faire de la médisance sur un morceau de terre d’Eretz Israël. De cela chaque homme doit apprendre une leçon : de protéger sa bouche et sa langue contre tous propos négatifs, qui incrimineraient même une parcelle d’Eretz Israël, que ce soit son air, ses conditions météorologiques, ses fruits, ou ses constructions ; même en des temps où le Pays est en désolation et dans les mains des gentils, et que les habitations appartiennent à des non Juifs. »
DES PERSONNES APPAREMMENT
MAUVAISES PEUVENT Pentakakah devrait prier Le Yérouchalmi (Taanith 1, 4) rapporte une histoire qui éclaircit énormément notre discussion. Une année, à l’époque où R. Abahou était en vie, alors qu’une terrible sècheresse sévissait dans le pays, les prières de tous les grands érudits en Torah de la génération étaient en vain. Une nuit, R. Abahou reçut un message divin sous forme de rêve, lui disant : « Pentakakah devrait prier. » Ce qui voulait dire qui si l’infâme pécheur nommé Pentakakah supliait D-ieu pour la pluie, ses prières seraient exaucées. Tout le monde l’appellait ainsi, car il commettait cinq graves péchés chaque jour (Pentakakah signifie ‘’cinq mal’’ en Grec). Immédiatement, après que Pentakakah eut prié, la pluie commença à tomber. Déconcerté, R. Abahou lui demanda quel était son métier. Pentakakah lui expliqua qu’il dirigeait une maison de passe, dans laquelle il transgressait cinq péchés quotidiennement : il employait des prostituées, il mettait en place le théâtre dans lequel elles amusaient les hommes, il apportait les habits de ces femmes aux cabines de bain, il tapait des mains et dansait devant elles, et jouait de la musique pour leur plaisir. Selon toutes les règles de morale humaine, cet homme était complètement corrompu. R. Abahou continua ses recherches, jusqu’à se qu’il découvrit, qu’un jour Pentakakah vendit son lit afin de sauver une pauvre femme de la prostitution. Grâce à cet acte méritoire, D-ieu accepta ses prières plus volontiers que celles de R. Abahou. Lorsque nos maîtres réalisèrent que ce pécheur les sauva, ils comprirent qu’ils devaient rechercher d’avantage le bon coté de ses actions. Ainsi, ils cherchèrent et trouvèrent une bonne raison de lui accorder du mérite : par ses actes illicites, il protégeait de nombreuses femmes juives d’être entraînées dans la prostitution. YEROUCHALAÏM NE POURRA ETRE RECONSTRUITE QUE LORSQU’ISRAËL Y ASPIRERA TELLEMENT QU’IL EMBRASSERA SES PIERRES ET SA POUSSIERE Le Kouzari écrit que : « Yérouchalaïm ne pourra être reconstruite seulement lorsqu’Israël y aspirera tellement qu’il embrassera ses pierres et sa poussière. » (Kouzari 5, 27) comme le verset dans Téhillim le déclare « Toi Tu Te lèveras, Tu auras pitié de Sion, car il est temps de lui faire grâce, le moment fixé est venu. Car Tes serviteurs aiment ses pierres et montre un grand amour à sa poussière. » (Téhillim 102, 14-15) LA PROVIDENCE PARTICULIERE D’ERETZ ISRAËL Eretz Israël est irriguée part le Saint béni soit-Il. Et le monde entier est irrigué par le biais d’émissaires, comme il est écrit (Iyov 5) : « …Qui donne la pluie sur la terre, et envoie de l’eau sur les h’outsoth [en dehors ou champs]. » (Taanith 10) Un Pays où tu ne mangeras pas le pain dans la pauvreté, et tu ne manqueras de rien ; un Pays dont les pierres sont de fer, et de ses montagnes tu extrairas le cuivre. (Dévarim 8,9)
REGARDEZ ! , CELUI QUI NE VIT
PAS EN ERETZ ISRAËL EST APPELLE PAR NOS SAGES, « QUELQU’UN QUI EST COMME
S’IL N’AVAIT PAS La raison pour cela est simple. L’âme de chaque Juif émane d’un endroit saint, et donc les kélipoth [écorce du coté du mal] n’ont, en réalité, pas le pouvoir de le dominer. Selon le verset : « Car le lot de D-ieu est son peuple » (Deut. 32, 9). Ils sont le lot de D-ieu, et non pas celui des anges. Ainsi l’ange qui est en charge de son pays n’a pas vraiment de pouvoir sur lui, par ailleurs la Chéh’ina ne se repend pas sur lui directement non plus. Ceci, car il est engouffré dans les profondeurs des kélipoth dont l’atmosphère des pays étrangers est contaminée. C’est pour cela qu’il est considéré comme étant sans D-ieu. Il est certain que sa Néchama, son Rouah’, son Néfech et son Corps sont complètement enfermés dans cette atmosphère contaminée. Ainsi, toute sa Torah et ses Mitsvoth ne sont pas entièrement purs, car eux aussi sont enfermés par les forces de cette atmosphère contaminée de H’outs Laaretz. Et comme cela ne suffisait pas, même lorsqu’il meurt et que son âme quitte son corps, sa Néchama ne peut pas s’élever dans une totale pureté, car elle est enferme par la kélipa. Par ailleurs, l’âme doit passer par un processus de culbutes jusqu’à ce qu’elle arrive enfin dans l’espace atmosphérique d’Eretz Israël. Seulement de là, la Néchama pourra t-elle s’élever au Jardin d’Eden. Sefer Touv Haaretz, Rabbi Nathan nota Shapiro ZTKL LA VENUE DU H’AZON ICH EN ERETZ ISRAËL Le passage suivant du péèr hador décrit la traversée du H’azon Ich vers Eretz Israël. Il illustre l’obligation halah’ique ressentie par le H’azon Ich lors de sa Aliya : « Il passait la plus grande partie de sa journée sur le pont, emmitouflé dans son vieux manteau usé. Après de nombreuses années d’utilisation, il était vieux mais sans taches. Par en dessous, dépassaient les franges de son tallith katan, qui étaient réellement aussi longues que celles des tallith gadol portés par la plupart des hommes. Son visage radiant emmanait une sérénité intérieure. Dans sa main un livre était ouvert, son « conseillé personnel », le Choulh’an Harouh’. Il ne faisait jamais aucun geste sans consulter d’abord son mentor. Avant ce voyage aussi, il s’était enquis du Choulh’an Arouh’, et avait reçu une réponse indiscutable qu’il devait partir. La mitsvah d’habiter en Eretz Israël était déterminée en force par le Rambam, le Ramban ainsi que d’autres possekim. C’était une raison suffisante pour partir. Mais il y avait une autre raison : il savait avec quelle ferveur le H’afetz H’aïm- un autre de ses conseillers désirait déménager en Eretz Israël. « Le H’azon Ich regarda par-dessus bord en direction de l’est, il traversait les mêmes eaux qu’avait traversées le Gaon de Vilna, son guide spirituel par excellence. Le Ciel n’avait pas permis au Gaon de Vilna d’atteindre son but, et il fut obligé de rebrousser chemin. Or le Gaon ne se laissa pas arrêté par de simple difficulté, et le H’azon Ich était bien décidé d’être fort. S'il lui est permis de continuer le voyage, rien ne le dissuadera. Les souffrances par lesquelles on acquièrt lui étaient précieuses. » (Péer Hador p. 344)
IL EST DE NOTRE DEVOIR DE
MONTER EN ERETZ ISRAEL Le Zohar cite : « R. H’iya dit : « Les nations domineront Israël seulement un jour, un jour du Saint béni soit-Il, qui est mille ans. Ainsi est-il écrit : « Il m’a rendu désolé ,endolori tout au long du jour » (Eih’ah I, 13) un jour et pas plus. » R. Yossi dit : Si [les Juifs] sont asservis aussi longtemps, ce n’est pas à cause d’un décret du Roi, mais parce qu’ils refusent de retourner vers lui [en Eretz Israël] » (Zohar 2, 17a). (Rapporté du Minh’at Yéhouda sec. 18, p. 237 par R Yéhouda Akalaï) Rabbi Yéhouda Akalaï écrit dans un Kol Koré : « Parce qu’Israël ne s’est pas levé pour retourné dans notre Pays, et dans l’héritage de nos ancêtres, les décrets ont commencé, les expulsions et les massacres, tout ceci est dépendant du repentir sur le retour en Eretz Israël. (Kol Koré, Rabbi Yéhouda H’aï Akalai. Les écrits de Rav Akalaï)
LES MITSVOTH ONT ETE DONNEES
POUR Pourquoi Moché Rabénou supplia t-il de rentrer en Eretz Israël ? Avait-il besoin de manger ses fruits, et de s’assurer de son abondance ? Mais Moché dit plutôt : au peuple d’Israël ont été donnés de nombreux commandements, et ils ne peuvent être accomplis qu’en Eretz Israël. (Sota 14) EN DEHORS DU PAYS IL N’Y A AUCUN MERITE Une personne en Babylonie qui se voit en rêve déshabillée, est sans péchés (Rachi : car en dehors du pays il n’y a aucun mérite, seulement des péchés, et quelqu’un qui se tient sans vêtements est une personne à qui il manque ces péché.) ; en Eretz Israël, par contre, elle est sans mitsvoth (Rachi : Car, là bas il y a de nombreuses mitsvoth, et être nu est un signe qu’on est sans mitsvoth). (Brah’oth 57a) LORSQUE TOUS LES JUIFS VIVENT DANS LE PAYS, IL EST CONQUIS ; LORSQU’ILS NE VIVENT PAS TOUT DANS LE PAYS, IL N’EST PAS CONQUIS « Environ quarante mille soldats (de Reouven et de Gad) passèrent devant Hachem pour le combat » (Yéhochoua 4, 13). Il est aussi écrit : « Hachem livra le pays tout entier entre nos mains » (Idem 2, 24). Pensez-vous vraiment qu’Israël conquit le Pays devant l’Omniprésent ? Ce n’est plutôt que lorsque tous les Juifs sont dans le Pays, qu’il est conquis ; et lorsqu’ils ne vivent pas tous dans le Pays, qu’il n’est pas conquis. (Tosefta, Avodah Zarah 5, 2)
ERETZ ILSRAËL EST UNE MERE
QUI ELEVE SES Pourquoi la Torah mentionne t-elle le mérite du Pays à coté du mérite des Patriarches ? Reich Lakich explique : « On peut comparer cela à un roi qui a trois fils, et un servante qui les élève. A chaque fois que le roi s’enquiert de ses fils, il s'enquiert aussi de la femme qui les élève. Pareillement, à chaque fois que le Saint béni soit-Il mentionne les Patriarches, il mentionne aussi le Pays, comme il est écrit : « Et je me rappellerai de Mon alliance avec Yaacov, [ Et aussi de Mon alliance avec Yitsh’ak, et aussi de Mon alliance avec Avraham je me rappellerai] et je me rappellerai le Pays (Vayikra 26, 42). » (Vayikra Rabba 36,5)
SI LES JUIFS AVAIENT TROUVE
REPOS DANS L’EXIL, « Et la colombe ne trouva pas de repos » (Béréchith 8, 9) : Yéhouda bar Nah’man dit au nom de R. Chimon : « Si elle avait trouvé repos, elle ne serait pas revenue. » Pareillement, Elle [Israël] demeura parmi les nations, mais ne trouva pas le repos (Eih’a 1, 3) : Si elle avait trouvé le repos, elle ne serait pas revenue. Egalement : « Et parmi ces nations, tu ne seras pas tranquille ; il n’y aura pas de repos pour la plante de ton pied (Dévarim 28, 65) : S’ils avaient trouvé repos, ils ne seraient pas retournés. Béréchith Rabba (33, 8) HACHEM RAMENE LES JUIFS A LA TERRE PAR DES MOYENS NATURELS Le Radak écrit (Radak, Téhillim 146, 3) : « Le salut est uniquement entre les mains d’Hachem, et Il le concrétise au travers de mortels, comme Il le fit avec Cyrus lors de l’exil babylonien. Dans le futur, pareillement, Hachem apportera la rédemption à Israël par le biais de rois gentils, en les amenant à libérer les Juifs. SI VOUS VOYEZ BEAUCOUP DE JUIFS DE LA DIASPORA DESCENDRE DE BABILONE EN ERETZ ISRAEL, ATTENDEZ VOUS A LA FIN DES TEMPS Le Midrash stipule (Eih’a Rabba 1, 41) : « R. Abba bar Kahana dit : « Si vous voyez des gradins remplis de Babyloniens, en Eretz Israël, attendez vous aux pas du Machiah’. Pourquoi ? Car il est écrit : « Il a étendu un filet pour mes pieds (Eih’a 1,13) La Torah Témimah (Eih’a 1, 141) écrit : « Si vous voyez des gradins remplis de Babyloniens en Eretz Israël, c’est un signe que le Saint Béni soit-Il, a calculé la fin des temps. Le point le plus important est, qu’Hachem attend de nous que nous prenions l’initiative, de désirer et de languir le retour en Eretz Israël. Il ne veut pas attendre que ce soit lui qui nous y amène. Ainsi, nous a-t-il dit : « Je les implanterais vraiment dans le pays ». Ce qui signifie, que lorsque nous désirons et nous nous acharnons [à venir dans le pays], de notre propre volonté, réellement et de toutes nos forces, D-ieu mènera à bien notre labeur. Le Zohar écrit une idée similaire. Bien que le Temple du Roi Chlomo fut érigé de façon miraculeuse, le Saint Béni soit t-Il attendait notre initiative, et c’est seulement alors qu’il compléta l’édifice (Zohar 1, 74a). Ceci est aussi vrai pour l’installation en Eretz Israël. Nous devons nous battre de toutes nos forces, et au meilleur de nos capacités, et c’est alors qu’Hachem complètera notre ouvrage. Que la bonté d’Hachem s’exerce sur nous afin que nous nous établissions et que nous menions à bien notre labeur.Rabbi Teichtal ZTK’L Em ha Banim Sémeh’a CELUI QUI VIT EN ERETZ ISRAEL EST CONSIDERE COMME UN TSADDIK (INDIVIDU INTEGRE) MEME S’IL N’EN A PAS L’AIR Le cabaliste, R. Avraham Azoulai (le grand père de notre maître le H’ida), écrit dans son livre saint, H’essed LéAvraham : « Celui qui vit en Eretz Israël est considéré comme un Tsaddik (individu intègre) même s’il n’en a pas l’air. Car, si ce n’était pas un Tsaddik, le Pays le vomirait, comme il est écrit : « Et le Pays vomira ses habitants » (Vayikra 18, 25). Puisque le Pays ne le vomit pas, il doit être considéré comme un Tsaddik, même s’il est présumé être méchant.H’essed LéAvraham, Maayan 3, Nahar 12 LA TERRE EXPULSE DOUCEMENT CEUX QUI NE SONT PAS APTES A Y HABITER Pour s’expliquer, il fit une parabole : Un Chiddouch fut une fois arrangé entre deux jeunes gens. Avant la rencontre, la jeune fille se rendit compte qu’elle connaissait déjà le jeune homme, et il était clair qu’il ne s’agissait pas d’un partenaire qui lui soit adapté. Cependant, elle ne voulait pas embarrasser le jeune homme en ne le rencontrant pas. Elle se présenta donc, échevelée et sale avec l’espoir que le garçon ne l’aimerait pas. Il en est de même pour le Juif qui a été expulsé du Pays. C’est un signe que quelque chose lui faisait défaut. Mais, Hachem, aime chaque juif et ne veut pas humilier qui que ce soit en l’expulsant radicalement d’Eretz Israël, ainsi Il laisse le Pays apparaître à son contre-jour, contrairement à ce qu’une personne espèrerait, (et la personne apparemment décide d’elle-même de quitter le Pays) (Harav Yitsh’ak Nissenbaum, « Richonim LéStion », L’Hébreu, New York, Edition, 46, 20 Tevet, 5681) « LAISSEZ ISRAEL, QUI EST DEVENU MA PART, HERITER DU PAYS QUI EST DEVENU MA PORTION. » Eretz Israël est aimée puisque le Saint Béni soit-Il l’a choisie. Nous voyons que lorsque D-ieu créa le monde Il distribua les différents pays aux émissaires célestes et choisit Eretz Israël pour Lui-même. Comment le savons-nous ? Moché dit : « Quand le Très-Haut donna aux nations leur héritage, quand il sépara les fils de l’homme, il fixa les limites des peuples selon le nombre des Enfants d’Israël. » (Dévarim 32, 8). Il choisit aussi le Peuple D’Israël pour être sa portion, comme il est écrit : « Car le lot d’Hachem est son peuple ; Yaacov est sa part d’héritage. » (Idem 32, 9). Le Saint Béni soit-Il : « Laissez Israël, qui est devenu ma part, hériter du pays qui est devenu ma portion. » (Midrash Tanh’ouma, Réé 8) TELLES SONT LES VOIES DE L’EXIL : VOUS AVEZ SEME BEAUCOUP, ET VOUS AVEZ PEU RECOLTE ; VOUS MANGEZ SANS ETRE RASSASIES ; VOUS VOUS ETES HABILLES ET VOUS NE VOUS ETES PAS RECHAUFFES Le prophète H’aggaï s’écrit : « Et maintenant, ainsi dit Hachem des Légions : « Faites attention à vos voies. Vous avez semé beaucoup, et vous avez peu récolté ; vous mangez sans être rassasiés… ; vous vous etes habillés et vous ne vous êtes pas réchauffés ; et celui qui est salarié, est salarié à une bourse trouée. » Ainsi, dit Hachem des Légions : « Faites attention à vos voies ! » » (H’aggaï 1, 5-7). Rachi explique : Faites attention à vos voies, veut dire, à vos affaires. Remarquez que votre labeur n’amène aucune bénédiction, comme il est dit dans le verset : « Vous avez semé beaucoup, et vous avez peu récolté…, et celui qui est salarié, est salarié à une bourse trouée. » Tous les profits que vous faites se dilapident, comme celui qui place son argent dans une poche trouée.
LORSQUE LES FILS D’ISRAEL
ETAIENT EXILES EN BABYLONIE, EZRAH LEUR DIT : « MONTEZ EN ERETZ ISRAEL !
» MAIS, MALGRE TOUT, «Ainsi, lorsque les Enfants d’Israël étaient exilés en Babylonie, Ezrah leur dit : « Montez en Eretz Israël ! » Mais, malgré tout, ils ne voulurent pas partir. Ezrah leur dit alors : «Vous avez semé beaucoup, et vous avez peu récolté ; vous mangez sans être rassasiés; vous vous habillez et vous n’êtes pas réchauffés ; et celui qui est salarié, est salarié à une bourse trouée. » (Midrash Tanh’ouma, Tetsavéh 13) LE PECHE DE NE PAS RETOURNER DANS LE PAYS « Un miracle aurait dû avoir lieu à l’époque d’Ezrah, mais le péché l’empêcha » (Bérah’oth 4a). Le Maharcha (Yoma 9a, s.v. kéh’oma) explique que la rédemption d’Ezrah [de l’Exil Babyloniens] était supposée durer à jamais, mais la faute des Juifs de ne pas retourner en Eretz Israël en masse, empêcha que cela arrive. Ce péché (c'est-à-dire, le fait que seulement peu de Juifs aspiraient au retour en Eretz Israël) empêcha à ce qui était destiné au Second Temple se réalise. En effet, La Présence Divine serait réapparut comme auparavant, si les Juifs avaient volontairement accepté de revenir. Mais, seule une minorité retourna ; le majorité resta en Babylonie… La Présence Divine se révèle à un individu proportionnellement à sa préparation. S' il se prépare peu, il recevra peu et s’il se prépare beaucoup, il recevra beaucoup. Si nous nous préparions à nous rapprocher volontairement et de bon cœur au D-ieu de nos patriarches, Il nous sauverait comme Il a sauvé nos ancêtres de l’Egypte. [Mais puisque ce n’est pas le cas], nos déclarations : « Qui rétablit Sa présence à Sion » et Se prosterne sur Sa Sainte Montagne, sont comme le pépiement des oiseaux, car nous prononçons ces mots sans vraiment les penser. (Le Kouzari 2, 24) ILS MERITERENT DE MONTER ET DE CONSTRUIRE LE BEITH HAMIKDACH R. Yossi bar H’anina dit : « Il y a quatre catégories relatives aux noms : Ceux dont les noms sont convenables et dont les actions sont convenables. Ceux dont les noms sont laids et dont les actions sont laides. Ceux dont les noms sont laids mais dont les actions sont convenables. Et ceux Dont les noms sont convenables mais dont les actions sont laides… « Ceux dont les noms sont laids et les actions sont convenables »réfère au peuple [qui est revenu] de l’exil [Babylonien] : Les enfants de Bakbouk, les enfants de H’akoufa, les enfants de H’arhour (Ezra 2,51 ; Néh’émiah 7,53). Ils méritèrent de monter et de construire le Beith Hamikdach. » (Béréchith Rabba 71, 3) CELUI QUI EST NE À TSION ET CELUI QUI ASPIRE À LE VOIR SONT PAREILLEMENT CONSIDERES « Et de Tsion, on dira, cet homme, et puis, cet homme y est né, et Lui l’établira au-dessus. » (Téhillim 87) Que cela signifie t-il ? S’interrogea Rabbi Méh’a, le petit-fils de Rabbi Meïr : Celui qui est né à Tsion, et celui qui aspire à le voir sont pareillement considérés » (Kétouboth 75) IL N’Y AURA DE RESCAPES QU’A JERUSALEM « En ce jour que la plante d’Hachem soit belle et glorieuse, et que le fruit de la terre soit glorieux et majestueux pour les rescapés d’Israël. Celui qui est laissé à Tsion, et celui qui reste à Yérouchalaïm, devra être appelé saint, celui qui a été inscrit parmi les vivants à Yérouchalaïm ; lorsqu’Hachem aura lavé la souillure des filles de Tsion, et aura purgé le sang de Yérouchalaïm qui est en son sein par l’esprit de jugement, et par l’esprit de calcination. (Yechayahou 4) ET LES TSADIKIM QUI SONT RESTE À YEROUCHALAÎM NE RETOURNERONT PLUS À LEUR POUSSIERE PLUS PRECISEMENT CEUX QUI SONT RESTE À TSION ET À YEROUCHALAÎM Rabbi Abba dit : Le jour où Hachem sera heureux de ses créations, ils n’y a eut aucune joie comme celle du jour où le monde fut crée, et les Tsaddikim qui sont resté à Yérouchalaïm, ne retourneront plus à leur poussière, comme il est écrit (Yéchayahou 4) : « Et celui qui est laissé à Tsion, et celui qui reste à Yérouchalaïm, devra être appelé saint ». Particulièrement celui qui est laissé à Tsion et à Yérouchalaïm. Rabbi Ah’a nous dit : « Si c’est ainsi, il n’y en aura que très peu ; mais plutôt, tous ceux qui sont resté en Eretz ha Kodech dé Israël (La Terre Sainte d’Israël) leur sentence est la même que ceux de Yérouchalaïm et de Tsion à tout point de vue ; de là nous apprenons que tout Eretz Israël (Eretz Israël) est incluse dans Yérouchalaïm et ainsi est-il écrit : « Lorsque tu viendras au Pays (Vayikra 19) inclus tout. Zohar ha Kaddoch Vayéra 114a LE SAINT BENI SOIT IL DIT : « ERETZ ISRAËL M’EST PLUS CHERE QUE N’IMPORTE QUOI D’AUTRE » Le Saint Béni soit-Il dit : « Eretz Israël m’est plus chère que n’importe quoi d’autre. Pourquoi ? Car je l’ai exploré… » Ceci nous enseigne qu’il n’y a aucun amour comme celui pour Eretz Israël. Le Saint Béni soit-Il dit à Moché: « Le Pays m’est chère, comme il est écrit, Un Pays dont Hachem ton D-ieu s’enquiert (Dévarim 11,12) ; et le peuple d’Israël m’est cher, comme il est écrit, Mais c’est par amour d’Hachem pour vous (Idem 7,8). J’amènerai le peuple d’Israël , qui m’est cher, en Eretz Israël, qui m’est chère, comme il est écrit, Lorsque tu viendras au Pays de Canaan (Bamidbar 34,2). » (Bamidbar Rabba 23, 7) NOTRE PAYS N’ACCEPTERA PAS NOS ENNEMIS, C’EST UNE GRANDE PREUVE ET UNE PROMESSE POUR NOUS « Et ce qui est cité ici : « Et nos ennemis gouvernerons sur un pays désert », est une bénédiction qui garanties qu’à travers les générations, notre pays n’acceptera pas nos ennemis, et c’est une grande preuve et une promesse pour nous. Car il n’existe pas, dans le monde entier, un pays qui soit bon et abondant, qui fut autrefois habité et qui soit aujourd’hui en désolation, comme Israël. Car depuis que nous l’avons quittée, elle n’a accepté aucune autre nation. » (Ramban sur la Torah, Lévitique, 26,32)
« SI SEULEMENT MES ENFANTS
ETAIENT AVEC MOI EN « Si seulement Mes enfants étaient avec Moi, même s’ils Me mettent en colère. » Ceci est l’explication du verset : « (Yirmiya 9,1). Le Saint Béni soit-Il dit : « Si seulement Mes enfants étaient avec Moi comme lorsqu’ils étaient dans le désert et qu’ils se plaignaient de Moi. » (Eih’a Rabba 3,7) «La Maison d’Israël est installée sur sa terre et l’a profané» (Yéh’ezquel 36 :17) : Le Saint béni soit-Il dit : « Seuls mes Enfants étaient avec Moi en Eretz Israël, même s’ils l’ont profané.» (Eh’a Rabba 3 :7)
LORSQUE LE PEUPLE D’ISRAËL N’ETAIT
PLUS DANS LE PAYS, IL DIT : « SI SEULEMENT MES ENFANTS ETAIENT AVEC MOI,
«Mon âme se souvient et est accablée » (Eh’a 3) Rabbi H’iya nous enseigne : « ceci peut être comparé à un roi qui parti en voyage, et amena ses enfants avec lui. A un certain moment, ils le mirent si en colère, qu’il jura de ne plus les amener avec lui. Le jour suivant il parti sans eux. Il se rappelais sans cesse et disais en pleurant : « Si seulement mes enfants étaient avec moi, même s’ils me mettent en colère » Il en est de même avec le Roi Tout-puissant et ses enfants, Israël. Lorsque le peuple d’Israël ne fut plus dans le Pays, Il dit : « Si seulement mes enfants étaient avec moi, même s’ils me mettent en colère. Si seulement mes enfants étaient en Eretz Israël, même s’ils souillent. Le Pays » (Eh’a Rabbati 3) Le H’atam Sofer écrit (Dérachot H’atam Sofer, vol 3, p. 299) que le summum de notre mauvais sort est la dispersion et l’exil. Malgré la destruction du Beith Hamikdach, si nous étions resté en Eretz Israël la situation n’aurait pas été si mauvaise
OMRI CONTRIBUA À LA
CONSTRUCTION D’ERETZ ISRAËL Le Talmud affirme : « R. Yoh’anan dit : « Pourquoi Omri a-t-il mérité la royauté ? Car il a ajouté une ville à Eretz Israël » (Sanhédrin 102b). Il est écrit dans Tana Débé Eliyahou : « Une fois, j’était [Eliyahou Hanavi], assis dans une maison d’étude. Je demanda : « Mes maîtres, pourquoi les fils des autres rois ne leur ont pas succédé, alors que Omri eu trois de ces descendants qui héritèrent du trône ? » Ils répondirent : « Nous ne savons pas pourquoi. » Je leur dis : « Mes maîtres, c’est parce qu’il a ajouté une grande ville à Eretz Israël. Omri pensait que, comme Yérouchalaïm est [la capitale] des rois de Judée, Shomron sera ainsi [la capitale] des rois d’Israël » (Yalkout Chimoni 2, 207) NOUS NE MERITONS D’ENTRER EN ERETZ ISRAEL MEME SI NOUS Y MOURRONS IMMEDIATEMENT, CAR NOUS PENETRONS DANS LE LIEU QU’HACHEM A PROMIS A NOS ENCETRES, DE NOUS DONNER Le Sifrei Zouta affirme : Rabbi Chimone dit : « Venez voir à combien Eretz Israël est aimée. Lorsqu’une personne part en guerre, elle court, elle court, mais une fois arrivée sur le champ de bataille, ses jambes cèdent sous lui. Ceci n’arriva pas au peuple Juif. Lorsqu’ils approchèrent Eretz Israël, leur jambes les soulevèrent, et il se dirent l’un à l’autre : « Nous ne méritons pas d’entrer en Eretz Israël, même i nous y mourrons immédiatement, car nous pénétrons dans le lieu qu’Hachem à promis à nos ancètres de nous donner. » (Sifrei Zouta, Béhaaloté’ha 33, dans Bamidbar 10 :33) LE RAMBAM DEFENDANT LES SOLDATS JUIFS ET UNE ARMEE JUIVE Voici ce qui a aboli notre royaume, a détruit notre Beit Hamiqdach, a prolongé notre exil, et nous a amené à cette mauvaise posture. Nos ancêtres ont fauté et ne sont plus. Car ils ont trouvé de nombreux ouvrages d’astrologie, qu’ils ont suivi et ils se sont dévoyés. Ils pensaient ces sagesses étaient remarquable et très bénéfiques, et ils n’étudièrent pas l’art de la guerre et de la conquête de territoire. A la place, ils pensaient que ces sagesses les aideraient. Ainsi, les prophètes les traitèrent de fou : et ils devaient certainement être fous, car ils suivirent des futilités qui ne peuvent être utile ni porter secours, car elles sont vaines. (Iggrot Ou’tchouvot LaRambam, Iggrot Chonot, P. 21.204) RABBI YOSSEF ‘HAIM ZONNENFELF DEFEND LES SOLDATS D’ERETZ ISRAÊL R. ‘Haïm, aussi, se déplaçait pour se lier d’amitié avec les jeunes membres de la Haganah lorsque ceux-ci venaient à la choul. Quand certaines personnes critiquaient son attachement pour ces jeunes gens qui étaient connus comme transgressant le shabbat, R. ‘Haïm répondait : « Je ne les ai jamais vu transgressé le shabbat et tant que je n’ ai pas de preuve absolue, je dois appliquer le principe selon lequel chaque Juif est présumé craindre D-ieu et être observant jusqu’à preuve du contraire…Quoi qu’il en soit, ces jeunes risquent leur vie pour défendre d’autre Juifs et ils méritent qu’un effort de notre part soit fait, afin de les rapprocher de la Thora et des Mitzvoth. » Ha Ich Al Ha’homa LE HAUT NIVEAU DE NOS SOLDATS Tout soldat Juif de l’armée israélienne, hormis défendre la Mitsvah de posséder le Pays et de le conquérir, fait une Mitsvah pour le compte de toute la nation d’Israël. Ce soldat Juif protège ses coreligionnaires des ennemis qui nous veulent du mal. Je ne sais pas moi-même si aucune des Mitvoth que j’ai accompli dans ma vie, n’étaient vraiment faites pour le compte d’autres Juifs. Il est possible que toutes les Mitsvoth que j’ai accomplies, n’ont été faites que par égoïsme, ainsi un soldat qui est ou n’est pas observant de la Thora, accompli une Mitsvah d’un niveau supérieure à toutes celles que j’ai faites égoïstement. Suis-je sûre que mon étude de la Thora est Léchem Chamaïm ? Peut-être est-elle complètement du Lo Lichma, et elle va à la Sitra A’hra [le mauvais penchant]. Peut-être au lieu que mon étude de la Thora soit un SAM ‘HAÏM [une potion de vie], est elle un SAM MAVET [une potion de mort], D-ieu préserve. Peut-être suis coupable d’arrogance et je suis plus méprisable aux yeux d’Hachem que le pire des pécheurs, car il nous savons qu’Hachem tolère les pécheurs mais ne tolère pas les arrogants. Qu’Hachem nous guide afin que nous appliquions sa Thora avec modestie et Léchem Chamaïm, Amen. Rabbin Pin’has Ben Aharon COMMENT SUIS T’ON HACHEM ? LORSQUE VOUS ENTREREZ AU PAYS COMMENCER EN PREMIER PAR PLANTER R. Yéhouda ben R. Simon commença: « Tu suivras Hachem ton D-ieu » (Dévarim 13 :5). Est-t-il possible pour la chair et le sang de suivre le Saint béni soit-Il… ? Ainsi, au début de la création, le Saint béni soit-Il commença à planter, comme il est écrit : « Hachem D-ieu planta un jardin à Eden » (Béréchit 2 :8). De même, quand vous entrerez dans le Pays commencer premièrement par planter, comme il est écrit : « Lorsque vous viendrez au Pays, et vous planterez » (Vayiqra 19 :23). (Vayiqra Rabba 25 :3) Hachem ordonna que l’intérêt principal de l’entrée en Eretz Israël fût d’y planter des fruits produisant des arbres, qui sont les étudiants en Thora. Car Eretz Israël donne la sagesse à l’homme et purifie l’âme (Baba Batra 158) Et un étudiant en Thora est appelé fruit produisant des arbres, car de lui vient la nourriture pour l’âme (Or ha ‘Haïm Vayiqra 19 :23) J’ESPERE POUVOIR PLANTER DES ARBRES FRUITIERS DE MES PROPRES MAINS J’espère pouvoir planter des arbres fruitiers de mes propres mains, autour de Yérouchalaïm afin de s’acquitter de (Vayiqra 19) « Et quand tu viendras dans le Pays, tu devras planter » (Le Gaon de Vilna) ILS RETOURNERONT DU PAYS DE LEUR ENNEMI : TES ENFANTS RETOURNERONT A LEUR PROPRE PAYS Ainsi dit Hachem : Une voix est entendue à Ramah, des lamentations et des sanglots ; c’est la voix de Rachel qui pleure pour ses enfants ; elle refuse d’être réconfortée, car il sont partis. Ainsi Hachem dit : Refrène les pleurs de ta voix, et les larmes de tes yeux ; car ton action sera récompensée, dit Hachem ; ils retourneront du pays de leur ennemi, dit Hachem, que tes enfants retournerons à leur propre pays (Jérémie 31)
J’OUVRIRAI VOS TOMBES (EN
EXIL), ET VOUS INCITERAI DE SORTIR DE VOS TOMBES (L’EXIL), OH MON PEUPLE ;
ET…JE VOUS Et Il me dit : Fils de l’homme, ses os peuvent-ils vivrent ? Et je répondis : O Seigneur D-ieu, Toi tu sais. Il me dit alors, Fils de l’homme, ses os sont toute la Maison d’Israël : voici qu’ils disent : nos os se sont desséchés, et notre espoir est perdu. Aussi, prophétise et dit leur, Ainsi a dit Hachem D-ieu : Voyez ! J’ouvrirai vos tombes, et je vous inciterai à sortir de vos tombes, O mon peuple ; et…Je vous emmènerai en Eretz Israël (Ezéchiel 37 :3, 11) LORSQUE LES JUIFS SONT EN EXIL, LE JUDAÏSME ET LA THORA SONT DEDAIGNIES « Et quand ils vinrent chez les nations, parmi lesquelles ils étaient venus, ils profanèrent Mon Saint Nom, car ils dirent, Ceux-ci, sont le peuple d’Hachem, et de son pays, ils sont partis. » (Ezéchiel, 36 :20) Lorsque les Juifs sont en exil, le judaïsme et la Thora sont dédaignés. Le ‘’Peuple Choisi’’ est alors persécuté, se sont des victimes opprimées, méprisées par toutes les nations. Le Nom de D-ieu est profané. Aux yeux des gentils, celui qui fut autrefois le D-ieu puissant d’Israël manque à présent de force pour sauvegarder Son peuple dans Son pays. (Idem, Rachi) TES ANCETRES LA CHOISIRENT [ERETZ ISRAÊL] COMME DEMEURE PREFERABLEMENTA LEUR LIEU DE NAISSANCE « Tes ancêtres la choisirent [Eretz Israël] comme demeure préférablement à leur lieu de naissance, et y vécurent en étrangers, plutôt qu’être des citoyens dans leur propre pays. Ceci, même à une époque où la Ché’hina n’était pas encore visible, et le pays était plein d’impudeur, d’impureté, et d’idolâtrie. » (Rabbi Yéhouda Halévi, Le Kouzari, 2 :23) ‘’SI UN HOMME SE TROUVE EN DEHORS D’ERETZ D’ISRAÊL, IL A UNE AME D’UNE FORCE CELESTE INFERIEURE. S’IL MERITE D’ENTRER EN ERETZ ISRAÊL, UNE AME D’UNE SOURCE NOUVELLEMENT CREE VIENT A LUI, ET S’HABILLE SUR SON ANCIENNE AME. « Si un homme se trouve en dehors d’Eretz d’Israël, il a une âme d’une force céleste inférieure. S’il mérite d’entrer en Eretz Israël, une âme d’une source nouvellement crée vient à lui, et s’habille sur son ancienne âme. La première nuit où il dort en Eretz Israël, ces deux âmes le quittent et s’élève vers les mondes supérieurs, et au matin, seule la nouvelle âme retourne. » (‘Hessed L’Avrham, La troisième source, La source de la Terre, Rivière 12) IL LUI SUFFIT DE DESIRER MONTER, MEME S’IL ECHOUE… ‘Hazal déclare : « Un érudit en Thora d’Eretz Israël équivaut à deux de Babylonie. Et, un de nous [de Babylonie] qui monte en Eretz Israël équivaut deux d’entre eux » (Quétoubot 75a). Ainsi, n’importe quel tzaddiq de la diaspora qui monte en Eretz Israël équivaut à quatre Tzaddiqim. Mais, il me semble, qu’il n’a pas nécessairement besoin de monter. Il lui suffit de désirer monter, et même s’il échoue, il est considéré comme quatre Tzaddiqim et mérite qu’un miracle se produise grâce à lui. Car, quiconque qui aspire à faire une mitzvah, et qui n’en n’a pas la possibilité, l’Ecriture le considère comme l’ayant fait. (béra’hot 6a) ‘Hatam Sofer, (Drachot ‘Hatam Sofer, Drouch pour Chabbat Hagadol 5558 [1798], vol 2, p. 233a) CELUI QUI VIT EN ERETZ ISRAÊL ACCOMPLI LA VOLONTE DE SON PERE QUI EST AUX CIEUX ET EST APPELE TZADDIQ ET D-IEU L’AIME…ET IL EST SUPERFLU DE PRECISER QUE QUICONQUE DIT DU MAL SUR LE PAYS OU SUR SES HABITANTS EST COMME LES MERAGLIM (ESPIONS) Celui qui vit en Eretz Israël accompli la volonté de son père qui est aux Cieux et est appelé Tzaddiq et D-ieu l’aime…et il est superflu de préciser que quiconque dit du mal sur le Pays ou sur ses habitants et comme les méraglim (espions). (Rav Moché ‘Haguiz, Sfat Emète) PARFOIS DE GRANDES ET SAINTES CHOSES (CONQUERIR ERETZ ISRAEL) PEUVENT SURGIR DE LIEUX VILS OU DE PERSONNES ETANT APPAREMENT DE PETITE ENVERGURE THORANIQUE Les propos sacrés du Maharal de Prague, dans Guévourote Hachem (Guévourote Hachem 18), font lumière sur les évènements actuels en Eretz Israël : Vous devez comprendre…que le saint royaume d’Israël, qui a une essence divine, fondamentale, a germé d’un royaume impur. Car c’est ce qu’il convient à un royaume de nature divine et fondamentale. Le verset : « J’ai généré un feu en vous » (Yé’hezquel 28 :18), fait allusion à cela. De même, un fruit qui n’est pas mûr reste dans son écorce, mais lorsque le fruit pousse et mûri l’écorce pourrie. Car, toute chose ayant une essence inhérente germe de quelque chose qui lui est extérieur. C’est pourquoi Moché Rabbénou a’h grandit dans la maison de Pharaon- pour que son essence sacrée et pieuse provienne de l’ordinaire. Si cela n’avait pas eu lieu, ils n’aurait pas été fondamentalement ‘’séparé’’ (nivdal). Comprenez ce principe car il est très profond, et familier à ceux qui connaissent le principe du développement des éléments spirituels [lit., ‘séparé’] à partir d’éléments matériels. Pareillement, Machia’h siège à Rome. LORSQUE NOUS AVONS L’IMPRESSION DE PAR NOTRE VIE PAISIBLE ACTUELLE EN DEHORS D’ERETZ ISRAÊL, QUE NOUS AVONS TROUVE UNE AUTRE ERETZ ISRAÊL ET UNE AUTRE YEROUCHALAÎM, C’EST CE QUI EST A MON AVIS, LA PLUS GRANDE CAUSE DE TOUTES NOS TRAGEDIES Rabbi Yaaqov Emden (Le Yaavetz) écrit dans l’introduction au Siddour, Beit Yaaqov : « Lorsque nous avons l’impression de par notre vie paisible actuelle en dehors d’Eretz Israël, que nous avons trouvé une autre Eretz Israêl et une autre Yérouchalaïm, c’est ce qui est à mon avis, la plus grande, la plus profonde, la plus évidente, et la plus directe cause de toutes les impressionnantes, effrayantes, monstrueuses, inimaginables destructions que nous avons endurées dans la Diaspora. » NOUS MEME AVONS OUBLIE DE VIVRE COMPLETEMENT EN ERETZ ISRAËL Ces paroles ne sont qu’une partie de ce que le Yaavetz a à dire sur la nature impérative de notre obligation d’habiter en Eretz Israël : « Maintenant…nous-même avons oublié de vivre complètement en Eretz Israël. Même pas un sur mille ne se présente pour y aller et y habiter. Peut-être, un, d’un pays et deux dans une génération entière. Nous pensons, résider en paix ici [En Allemagne], que nous avons trouvé une nouvelle Eretz Israël et avons remplacé Yérouchalaïm par une ville qui lui ressemble. ‘’C’est précisément pour cette raison que de si terribles choses nous sont survenues lorsque le peuple d’Israël résidait en Espagne. D-ieu est juste, car leur GALOUT avait quitté complètement leur conscient, et ils se sentaient chez eux parmi les gentils » COMBIEN DE FOIS AVONS-NOUS ESSAYE DE NOUS ASSIMILER Combien de fois avons-nous essayé de nous assimiler ! Pourtant, comme l’huile qui ne peut se mélanger à d’autres liquides, nous sommes condamné à rester séparés. Rav ‘Haïm de Volozin l’exprime succinctement : « Si le Juif ne fait pas le Kiddouch alors le goy fait la Havdalla. » Soit nous nous séparons et nous nous sanctifions, soit les choses vont être prise en mains pour nous de façon beaucoup plus douloureuse. » (Rabbin Zeev Leff) VOYEZ ! QUI DE NOS JOURS [1940] EST SUFFISAMMENT NOBLE OU ARROGANT POUR TRAITER LES OLIM (CEUX QUI S’INSTALLENT EN ISRAËL) D’AUJOURD’HUI ‘’D’AFFREUX’’ OU DE ‘’MAUVAIS’’ (D-IEU PRESERVE) ? QUI PEUT CONDAMNER LEURS ACTIONS OU LES DENIGRER OU LES CALOMNIER ? C’EST AVEC UNE VERITABLE ABNEGATION QU’ILS ONT REUSSI À CONSTRUIRE UN PAYS FLORISSANT Voyez ! Qui de nos jours est suffisamment noble ou arrogant pour traiter les olim (ceux qui s’installent en Eretz Israël) ‘’d’affreux’’ ou de ‘’mauvais’’ (D-ieu préserve) ? Qui peut condamner leurs actions ou les dénigrer ou les calomnier ? C’est avec une véritable abnégation qu’ils ont réussi à construire un pays florissant. Sans le savoir, ils ont accompli l’important commandement positif de ‘’Vous le possèderez et vous y habiterez’’ (Dévarim 17 :14, 26 :1), avec toutes ses rectifications révélées ou cachées, comme je l’ai prouvé dans l’avant-propos. J’affirme sans hésitation que leurs actions plaisent au Saint béni soit-Il et leur récompense est extrêmement grande. A ce propos, je souhaiterai seulement que mon destin soit lié au leur. Nous devons seulement leur demander de suivre dès à présent les voies d’Hachem,et de tout faire dans l’esprit de la Torah, d’après les instructions des Guédolim de la génération. Nous pourrons réaliser cela, avec l’aide de D-ieu, si nous les rapprochons à nous, avec amour et respect. Les mots doux du sage seront entendus, et non pas les gros bruits et les cris. Ainsi, ils se soumettront à l’esprit de la Thora et craindront D-ieu, et nous réussirons à les purifier, comme Ezra l’a fait. Il était capable de rapprocher le pécheur de la Thora et de la sainteté car ils virent qu’il se liait d’amitié avec eux et qu’il ne les éloignait pas. Ceci est vrai et clair pour quiconque veut voire la vérité Rav Yissa’har Chlomo Teikhtel ZTKL Em ha Banim Sémé’ha, Chapitre 3 LES DIRIGEANTS D’ISRAËL A TRAVERS LES GENERATIONS SERONT TENUS RESPONSABLES PARCE QUE NOUS SOMMES ENCORE EN EXIL, CAR ILS AURAIENT DU INCITER LES ENFANTS D’ISRAËL A AIMER ERETZ ISRAEL Ceci explique les mots de notre mentor, le Or Ha’haïm. Il écrit que les dirigeants d’Israël à travers les générations seront tenus responsables parce que nous sommes encore en exil, car ils auraient dû inciter les enfants d’Israël à aimer Eretz Israël. (Or Ha’Haïm, Vayiqra 25 :25) Rav Yissa’har Chlomo Teikhtel ZTKL Em ha Banim Sémé’ha NE FAÏTES PAS ATTENTION A CEUX QUI CALOMNIENT LE PAYS, MEME S’ILS SONT VERITABLEMENT JUSTES Aussi, mes amis et mes frères, ne prêtez pas attention à ceux qui calomnie le Pays, même s’ils sont véritablement justes. Car, comme je l’ai mentionné ci-dessus, le brillant mentor d’Eretz Israël, R. ‘Haïm Zonnenfeld z’l, en s’inspirant des propos de l’auteur du Sefer Chné Lou’hot Habrit, raporta que même les Tzaddiqim peuvent agir comme les espions de la générations du desert. Prenez conscience que tous ceux qui s’opposent à la Aliyah, à la construction, au repeuplement du Pays font partie du camp des espions. Et, tous ceux qui choisissent la Aliyah font partie du camp de Yéhochoua et Calev. Rav Yissa’har Chlomo Teikhtel ZTKL Em ha Banim Sémé’ha IL EST IMPOSSIBLE DE VENIR EN ERETZ ISRAËL SANS DIFFICULTES ET SANS SOUFFRANCES. L’ORIGINE DE TOUTES CES DIFFICULTES ET DE TOUTES CES SOUFFRANCES EST L’IMAGE DIFFAMATOIRE QUE LES GENS VILS DIFFUSENT Il est impossible de venir en Eretz Israël sans difficultés et sans souffrances. L’origine de toutes ces difficultés et de toutes ces souffrances est l’image diffamatoire que les gens vils diffusent. Ils sont la source de tous les obstacles. Mais la force que nous drainons de la Thora nous permet de surmonter tous les obstacles, les difficultés et les souffrances. Plus une personne saisie la profondeur de la Thora et plus le tikkun qu’il répare est grand, plus sa victoire sur ces obstacles sera grande, et réussira a atteindre Eretz Israël (RABBI NA’HMAN LIQOUTE MOHARANE 6) POUR ESSAYER DE DEPRECIER L’IMPORTANCE D’HABITER EN ERETZ ISRAËL, LES JUIFS ONT RECOURS À UNE VARIETE DE JUSTIFICATIONS Pour essayer de déprécier l’importance d’habiter en Eretz Israël, les Juifs ont recours à une variété de justifications. Parmi elles, celle qui est la plus populaire est le dénigrement envers les Juifs qui y habitent. Nombreux se disent combien le Yéchouv actuel peut-il être important (et pourquoi devrai-je y être attaché), si les gens qui sont dans le pays sont de tels pécheurs ? D-ieu préserve que l’on pense ainsi car il est écrit : Le Saint béni soit-Il a dit : Un petit groupe en Eretz Israël m’est plus cher que tout un Sanhédrin en dehors du pays. (Yérouchalmi, Sanhédrin 86) J’AI VU DES JUIFS CONSTRUIRE DES HABITATIONS SEMBLABLES AUX FORTERESSES DE PRINCES, SE CREANT AINSI DES DEMEURES PERMANANTES DANS DES PAYS IMPURS Le Chla Hakadoch écrit (à la fin de Masse’het Soukka) : « J’ai vu des Juifs construire des habitations semblables aux forteresses des princes, se créant ainsi des demeures permanentes dans des pays impurs. (J’ai remarqué) qu’ils est dans leur intention de les léguer en héritage à leurs enfants après eux ! Il semblerait qu’il s’agirait, D-ieu préserve, d’un abandon de l’idée de GOULA (REDEMPTION). Aussi, mêle si D-ieu vous donne la prospérité, construisez des maisons simples, afin de satisfaire vos stricts besoins, pas plus. » ILS NE SE TOURNENT JAMAIS VERS HACHEM DE TOUT LEUR CŒUR POUR LUI DEMANDER DE LES RAMENER À LEUR PAYS. AINSI, LE TOUT-PUISSANT LES LAISSE LABAS Le kli Yaqar, a lui aussi, des propos sur ce sujet (sur Béréchit 47) : « Nombreux sont les Juifs ignorants qui résident dans les terres des autres nations. Ils se construisent de superbes et solides maisons - des demeures faites de pierres, des édifices faits pour durer. C’est la raison pour laquelle ils ne se tournent jamais vers Hachem de tout leur cœur pour lui demander de les ramener à leur pays. Ainsi, le Tout-puissant les laisse là-bas. » QUICONQUE CONSTRUIT UNE MAISON EN PIERRE AFIN DE PROLONGER SON SEJOUR EN DEHORS D’ERETZ ISRAËL, SANS PENSER A (RETOURNER A) LA TERRE…N’AURA AUCUNE PROTECTION CAR IL PROLONGE A TORT SON SEJOUR EN H’OUTZ LA ARETZ Et le H’atam Sofer, dans une téchouva, explique les dires de Rabbi Yéhouda Hah’assid selon lesquels, on ne doit pas construire une maison de pierre, et que d’y habiter est dangereux : « Quiconque construit une maison en pierre sans raison, si ce n’est prolonger son séjour en dehors d’Eretz Israël, sans penser à (retourner à) la terre…ne sera pas protégé des dangers encouru dans ce genre de maison,car il prolonge à tort son séjour en h’outz la Aretz. »
PEUT IMPORTE OU SE TROUVE UN
JUIF, IL FAIT « Avant tout, ceci doit être clair - peut importe où se trouve un Juif, il fait uniquement partie d’Eretz Israël. En dehors du pays, il a le statut d’invité. Il est possible d’y rester deux ou trois ans, pour y accomplir une mitzvah, mais le<dessein de notre vie est d’être ici, en Eretz Israël. » (Rabbi Tsvi Yéhouda HaCohen Kook ZTK’l) TOUT JUIF EST OBLIGE DE REPONDRE-JE VIENS D’ERETZ ISRAËL « Lorsque des Juifs se rencontre, ils s’échangent habituellement des ‘Chaloms’ et s’interrogent, « D’où venez-vous ?’ La réponse habituelle est : Je viens de Belgique, du Brésil, ou du Colorado. Le Admor de Ostrovska dit : « Tout juif est obligé de répondre - Je viens d’Eretz Israël.’ Ceci est une approche très profonde, qui nous enseigne que chaque Juif dans son essence intérieure, appartient à Eretz Israël. » (Rabbi Meïr Hih’iel d’ Ostrovtza) ET UNE PERSONNE DOIT AIDER SON PROCHAIN DE TOUTES SES FORCES, SI UN DE SES FRERES DESIRE S’ETABLIR EN ERETZ ISRAËL Et une personne doit aider son prochain de toutes ses forces, si un de ses frère désire s’établir en Eretz Israël, comme cela serait affable si tous les frères ensemble l’aidait, car leur frère c’est leur chair comme il est écrit : « Et ne te cache pas de ta chair » (Yéchayahou 58) (Pélé Yoetz, Eretz Israël) IL N’Y A AUCUN DOUTE QUE C’EST UNE GRANDE MITZVAH, CAR LE RASSEMBLEMENT DES EXILES EST LE DEBUT DE LA GUEOULA « Il n’y a aucun doute que c’est une grande mitzvah, car le rassemblement des exilés est le début de la Guéoula. Et surtout à présent car nous voyons un désir ardent, que ce soit chez les non-croyants, chez les personnes ordinaires, ou chez les justes, c’est une certitude presque absolue que l’esprit de la rédemption a bourgeonné. » (Rabbi Yéhochoua de Koutna Responsa, Section 66) SI UN JUIF PENSE QUE BERLIN EST YEROUCHALAÏM… Le Méchèh’ H’oh’mah, écrit par le Or Saméah’, Rav Meïr Simh’a HaCohen de Dvinsk, affirme que « Si un Juif pense que Berlin est Yérouchalayim…alors le vent d’un orage déchaîné le déracinera par son tronc…une tempête se lèvera et elle déferlera ses vagues furieuses, et elle avalera, et elle détruira, et elle ravagera sans pitié. (Mécheh’ H’oh’ma, p. 191-2) LES JUIFS QUI NE VOULURENT PAS QUITTER L’EGYPTE MOURURENT DANS LES TROIS JOURS D’OBSCURITE Ceci fut exposé par nos Rabbins nombres d’années précédant l’Holocauste. Le Natsiv, Rav Naftali Tsvi Yéhouda Berlin, écrit dans sa Haggadah, sur le verset « Et D-ieu nous fit sortir d’une main forte » ce qui suit : « Les Juifs qui ne voulurent pas quitter l’Egypte moururent dans les trois jours d’obscurité. (Quatre cinquièmes des Juifs d’Egypte périrent lors de la plaie de l’obscurité. Rachi, Exode, 13 :18) Et nous devons nous rappeler de tout ceci de nos jours aussi, alors que de nombreux Juifs renient notre rédemption,que sa venue soit proche, mais Hachem régnera sur nous d’une main forte.»
NOTRE MAITRE, LE GAON DE
VILNA, KADOCH ISRAËL, PAR DES MOTS INCONTOURNABLES, CONSEILLA À SES ELEVES
« Notre maître, le Gaon de Vilna, Kadoch Israël, par ses mots incontournables, conseilla à ses élèves de faire leur Alyah en Israël, et de soutenir le rassemblement des exilés. Par ailleurs, il encouragea ses étudiants à accélérer la Révélation Finale, et la réalisation de la rédemption, à travers l’établissement en Eretz Israël. Presque Quotidiennement, presque, il nous parlait en tremblant et avec émotion, en disant, qu’à Sion et à Yérouchalaïm il y aura un refuge et que nous ne devrions pas reporter l’opportunité de partir. Qui peut expliquer ou décrire, l’envergure du soucis de notre maître lorsqu’il nous parlait de cela, avec son Rouh’ Hakodech, et les larmes aux yeux (Kol HaTor, Fin du chapitre cinq) DE NOMBREUX PECHEURS AYANT TRANSGRESSE LA GRANDE FAUTE DE, ‘ILS DEDAIGNERENT LA TERRE BIEN-AIMEE’ ? AINSI QUE DE NOMBREUX GARDIENS DE LA TORAH, NE SERONT PAS OU NE COMPRENDRONT PAS QU’ILS SE SONT FAIT PRENDRE PAR LE PECHE DES ESPIONS C’est en citant le Gaon de Vilna, que l’auteur de Kol HaTor écrit au chap. 5 : « De nombreux pêcheurs ayant transgressé la grande faute de,’Ils dédaignèrent la terre bien-aimée’, ainsi que de nombreux gardiens de la Torah, ne seront pas ou ne comprendrons pas qu’ils se sont fait prendre par le pêché des espions, par de nombreuses idées fausses et de nombreuses déclarations vides, et ils se justifient par cette idées qui s’est déjà avérée fallacieuse selon laquelle la mitsvah de résider en Israël ne serait plus applicable de nos jours, une opinion qui à déjà été réfutée par des grands de ce monde, le Richonim et les Amoraïm. » 'Un jour, Rabbi Yéhouda Ben Betera, Rabbi Mattia Ben Herech, Rabbi Hanina, neveu de Rabbi Yéochoua, et Rabbi Nathan partirent à l'étranger. Arrivés à Platia, ils se souvinrent du pays d'Israël, levèrent les yeux, fondirent en larmes et déchirèrent leurs vêtements en récitant ce verset qui se rapporte aux peuples occupant la Terre d'Israël: 'Et tu leur succéderas et tu habiteras dans leur pays' Les quatre Sages retournèrent alors d'où ils étaient venus en disant : 'Habiter la Terre d'Israël vaut autant que tous les commandements de la Tora !" (Sifri, Ekev, XXIX). Rabbi Chimon Bar Yoh’aï dit: déménager de Judée en Galilée, ou de Galilée en Judée, ne s’appelle pas s’exiler, mais lorsque l’on déménage d’ Eretz Israël pour un autre pays, c’est ce qu’on appelle s’exiler ! (Midrash Chmouel chap. 8) Nos Maîtres nous enseignent : il est préférable d’habiter en Eretz Israël même dans une ville où la majorité des habitants sont des gentils plutôt que d’habiter en dehors d’ Eretz Israël dans une ville où la majorité des habitants sont juifs, car celui qui réside en Eretz Israël est comparé à celui qui a un D-eu, et celui qui réside en dehors d’ Eretz Israël est comparé à celui qui n’a pas de D-eu (Traité de Kétoubot 111b). "Le fait d'habiter en Israël est une Mitzva positive qui est en vigueur à toutes les générations. Cette Mitzva concerne chaque juif même au temps de la Galout, comme cela est expliqué dans le Talmud" Ramban (Nah'manide) sur le Séfer Amitsvot (Mitzva 4) |
Le Tikoun de Rabbi Na’hman de BreslevTikoun Haklali signifie réparation générale. Quand un homme a trop fauté, il ne lui est plus possible de retrouver et de s'occuper des multiples conséquences de ses péchés, il a donc besoin d'un remède global constitué par la récitation régulière de ces 10 psaumes.Tikoun Haklali Tikoun Haklali signifie réparation générale. Il est constitué de dix psaumes du livre des Téhilim ( n° 16, 32, 41, 42, 59, 77, 90, 105, 137, 150 ). C'est un des remèdes les plus extraordinaires que nous a légué Rabbi Na’hman de Breslev. Au début il le présenta comme une réparation totale pour les pertes séminales nocturnes et déclara:"Celui qui récitera les 10 psaumes le jour même est certain qu'il sera réparé par cela" (S.H. 141). Par la suite Rabbi Na'hman rajouta que cette réparation était générale. Quand un homme a trop fauté, il ne lui est plus possible de retrouver et de s'occuper des multiples conséquences de ses péchés, il a donc besoin d'un remède global constitué par la récitation régulière de ces 10 psaumes car "ils aident énormément" (Ibid.). Ils sont aussi très bénéfiques pour la santé, la parnassa et la sortie de situations difficiles. 1) Si tu observes l'Alliance Sainte dans la pureté, tu auras le mérite d'accéder au niveau de la vraie prière (2:2). 2) L'appétit sexuel est la racine du mauvais penchant et la source de toute impureté. Le désir sexuel constitue la plus grande épreuve qu'on puisse affronter dans ce monde. Vraiment heureux celui qui remporte la victoire (ibid.6). 3) Celui qui se reconnaît coupable d'avoir gaspillé les gouttes [séminales qui sont celles] de son âme et son esprit, doit se garder de prendre part aux conflits et litiges qui divisent les Tsadikim. Il doit croire en tous. Les doutes qui assaillent son esprit et les questions qu'il se pose en constatant ces conflits entre les Tsadikim, proviennent de sa faiblesse mentale occasionnée par la perte des gouttes de son âme. Si son esprit n'avait pas été souillé, rien n'aurait réussi à le troubler. Il doit comprendre que tous leurs conflits sont pour lui un bien et l'incitent à s'examiner et à purifier sa conduite (5:4). |
Le plus droit des abatteurs est un associé d’Amalek. Kidoushin (82a) «Le plus droit des abatteurs est un associé d"Amalek » Rachi explique ; de nombreux cas de cacheroute douteuse se présentent à lui, et en essayant d’économiser de l’argent, il les déclare cacher et les revend en tant que tel. Nous pouvons constater à combien nos Maîtres considèrent les pièges tendus par les abatteurs, car en se référant à eux, ils n’hésitent pas d’utiliser un attribut des plus sévères. L’expression « associé d"Amalek », est de loin l’adjectif le plus sévère employé dans le Talmud. Nos cheveux se hérissent lorsque nous pensons à l’envergure d’une telle affaire. A cause d’une cacheroute douteuse nos Sages l’ont ainsi nommé, et il ne s’agit pas d’un abatteur quelconque, mais bien du « plus droit des abatteurs », pour que nul ne soit confiant et pense que puisqu’il a choisi un abatteur fiable, aucun piège ne lui sera tendu, ou qu’il se dise, comme il est communément accepté, qu’un érudit ne laisse aucune embûche faire suite à ses actes, surtout si l’abatteur est réellement instruit, il s’agirait, comme nos Maîtres nous l’enseignent, d’une infraction mineure qu’un érudit aurait commis afin d’empêcher un ignorant d’enfreindre un infraction majeure. |
בס״ד Le Beth Din de Holmin Mise en garde Information sur la cacheroute Malheureusement, nombreux sont les problèmes de cacheroute qui ne sont pas connus du grand public. Certains ont confronté à des interdits de la Torah comme le problème des vers dans la nourriture, par exemple. C’est la raison pour laquelle nous avons décidé d’informer, de temps à autre, le public, des problèmes de cacheroute majeurs, et tout ceci pour le bien de la communauté. A .Les vers et les mouches. De nombreuses personnes vivent avec le sentiment qu’en Amérique il n’y a aucun besoin de vérifier les aliments, car les champs sont traités contre toutes sortes de microbes et d’insectes. Il est vrai que cela aide beaucoup mais le problème est loin d’être résolu, pour les raisons suivantes : Sur le marché se trouvent des fruits et légumes de tous les pays du monde, y compris des pays du tiers -monde. Comme nous le savons ces pays sont, comparativement aux Etats -Unis, largement en retard, en matière de traitement des champs et de méthode d’entreposage. Même aux Etats- Unis où l’on traite les champs, il est possible de trouver ici et là des insectes. De nombreux insectes apparaissent après avoir cueilli les fruits, lors de l’entreposage par exemple. Aux Etats-Unis il y a différentes qualités de fruits, plus ils sont de qualités médiocres plus il sont véreux. Il est important de savoir également, que dernièrement s’est développé aux Etats-Unis un organisme qui essaie d’arrêter ou tout du moins de limiter l’utilisation d’insecticides par crainte que ces derniers ne provoquent des maladies, D-ieu préserve. Donc il faut d’autant plus être vigilant, car si on arrêtait de traiter les champs cela engendrerait de nombreux problèmes d’insectes. Par exemple : On peut se procurer sur le marché des dattes en provenance : d’Irak, du Pakistan, d’Algérie, d’Israël et des Etats-Unis. Toutes les dattes excepté celles en provenance de ces deux derniers pays sont pleines de vers et nécessitent une vérification minutieuse. En Israël, on trouve deux variétés de dattes, une bonne et une moins bonne mais même dans la bonne il y a des problèmes de Troumot, de Maasserot, de Orla (et pendant l’année de la Chemitah, aussi de Chemitah), les meilleures sont celles de Californie aux Etats- Unis qui ne demandent qu’une légère vérification. Le cadre de cet article étant restreint, nous ne pouvons pas expliquer en détail comment vérifier toutes sortes de fruits et légumes, nous nous contenterons donc, d’une liste de produits qui se trouvent généralement dans les foyers et qui suscitent de nombreux problèmes d’insectes. Nous apprendrons aussi comment procéder à leur vérification. Il est primordial de savoir que vérification ne signifie pas regarder à l’intérieur et à l’extérieur de l’aliment. Cela est une erreur que nombreux font. En effet, nombreuses sont les espèces d’insectes, certaines sont de la couleur du fruit, d’autres sont minuscules et elles sont d’une taille de 4/5 de millimètre, et elles sont difficiles à repérer. Une partie de ces insectes sont collés au fruit et il est impossible de les enlever. D’autres sont cachés et leur vérification demande beaucoup de savoir-faire, de patience et d’efforts. Dans les figues, par exemple, qui comprennent des milliers de grains, se trouvent des « quadripodes » de la taille d’un grain, qui sont quelquefois profondément enfouis dans la chair du fruit. Ils ne sont pas vivants et ne bougent pas, il est donc impossible de les distinguer. Pour des informations précises sur comment vérifier les aliments, voir « guide hilchatique sur les insectes ». L’auteur de cet ouvrage est le Rabbin Pessach E. Falk shlita, auteur du livre « sheelot outéchouvot Machazé Eliahou ». Le livre est en Anglais et l’on peut se le procurer soit en librairie, soit chez son auteur à l’adresse suivante : Rabbi E. Falk. 146 Whitehall Road, Gateshead NE8 1TP Rappelez vous ! En mangeant une seule figue, on peut transgresser de 100 à 150 interdits, car la consommation de chaque ver équivaut à 5 interdits. Il est important de noter les paroles du Pri Chadash (Yoré Déa §84), Les avertissements de la Torah nombreux sont les interdits sur la consommation d’insectes, par crainte qu’ils ne soient insignifiants aux yeux des gens et qu’ils ne prennent pas la peine de vérifier les fruits et les légumes. Le Or Hachaim Hakadosh écrit (fin de parachat Chemini) qu’une personne qui mange un ver est considérée dans les cieux comme une vermine impure, et cela même s’il l’a mangé par inadvertance. Dans le Choulh’an Arouh’ (§87) est écrit, celui qui consomme des interdits, son coeur et son esprit deviennent insensibles (à la Torah), ses aspirations se transforment complètement jusqu’à ce qu’il s’adonne à la débauche, D-ieu préserve. Toute nourriture qui nécessite une vérification que nos coreligionnaires consomment en toute cacheroute et avec plein de vers. En un instant, il est possible de transgresser pas moins de 50 interdits et même s’il est inscrit sur l’emballage « Cacher Lamehadrin Min Hamehadrin », à ce propos nos sages nous enseignent, « tout celui qui vérifie qu"il annule … ». Beth Din Tzedek De la Communauté de Holmin |
Question ??? Le témoignage sur la cacheroute de la viande et d’autres produits peut-il être impartial ? Les Rabbins et les Surveillants (Machguih’im) qui accordent la cacheroute et qui reçoivent des centaines de millions de dollars par année, et dont certains d’entre eux sont associés au négoce, sont- ils crédibles selon la Torah ? Réponse ! 1 Tout celui qui reçoit des honoraires pour témoigner, son témoignage est nul et non avenu, comme celui qui demande à être rémunéré pour juger, ces derniers n’ ont pas besoin d’ une déclaration officielle pour être invalidé, car ce témoignage comme ce jugement sont annulés de par leur nature. (Rama H’ochen Michpat chap. 34 § 18). 2 Tout celui qui transgresse un interdit pour lequel on est passible de flagellation … indifféremment s’il l’a transgressé par intérêt…est inapte à témoigner. (Choulh’an Arouh’ H’ochen Michpat chap. 34 § 5). 3 Si la faute qu’il a commise est de nos maîtres (דרבנן), il est inapte (à témoigner) selon nos maîtres, d’après les annotations de l’auteur, selon l’opinion de certains, il a substantiellement désobéi à leur parole, et ceci considérant qu’il aurait désobéi par convoitise. (Shoulh’an Arouh’ et Rama idem § 7). 4 Comme il a transgressé un interdit pour de l’argent, il fera un faux témoignage pour de l’argent, ou par intérêt. (Sefer Meïrot Enaïm H’ochen Michpat chap. 34 § 6). 5 Celui qui est suspect dans un certain domaine ne l’est pas dans d’autres domaines, mais dans tout ce qui concerne ce même sujet il est source de méfiance, comme celui qui a été soupçonné d’avoir vendu de la graisse interdite (He’lev) à la place de la graisse permise, et qui habituait les jeunes à venir acheter chez lui, en leur offrant des noix, on le condamne également à ne pas vendre de noix. (Choulh’an Arouh' Yoré Déa Lois sur les Aliments des Païens chap. 119 § 4). 6 Celui qui est suspect dans un domaine, n’est pas crédible même sous serment. (Choulh’an Arouh’ Yoré Déa Lois sur les Aliments des Païens chap. 119 § 4). 7 Celui qui vend des produits interdits, est révoqué et banni (Choulh’an Arouh’ Yoré Déa chap. 119 § 15). Selon ce qui a été cité ci-dessus, presque tous les Rabbins reçoivent de nos jours des sommes astronomiques en échange de la licence de cacheroute qu’ils octroient et en particulier pour la viande, il n’y en a pas un qui soit apte à témoigner, crédible et sur lequel on puisse compter, comment ceux qui sont versés sur le sujet, peuvent-ils clamer « un seul témoin est digne de foi en matière de prohibition », et qu’il n’est pas nécessaire de s’informer, ni d’enquêter sur lui. Sache que tu as une conception erronnée même de cette Halah’a, et si tu l’as apprise, on ne t’a pas expliqué qu’il y a une Halah’a tranchée (Dans le Rama Yoré Déa chap. 127 § 3) : que toute chose qui est présumée être interdite comme un produit sur lequel la dîme n’a pas été prélevée(טבל), ou un morceau de viande qui n’a pas été purgé (מנוקר), le témoin n’est apte à l’autoriser que s’il est en mesure de la réhabiliter ; dans les grands abattoirs non seulement celui qui décerne la cacheroute n’a pas la possibilité de remédier aux problèmes, car on ne le laissera pas faire, mais il est également l’associé du patron sur lequel nos Maîtres ont déclaré « Le plus droit des abatteurs est l’associé d’Amalek » . Que D-ieu béni soit-il, me permette de faire partie de ceux qui sensibilisent le public, j’en serais aussi construit, et je vous appelle à méditer sur ces lois et à les diffuser dans le monde entier, car elles sont la base de la religion, et je n’ai rien ajouté de mon propre cru, ce sont uniquement les paroles du Choulh’an Arouch, celles de ces Premiers Maîtres qui sont comparés aux anges et dont nous buvons les paroles de Torah. Les paroles issues de cœurs saints, sensibiliseront les cœurs des Enfants d’Israël descendant d’illustres personnages. |
'Habiter la Terre d'Israël vaut autant que tous les commandements de la Tora !" (Sifri, Ekev, XXIX). |
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De Rabbi Nahman de Bresslev Ztk’l |
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CONTE: L'HISTOIRE DE 'HACHAM ET DE TAM | De Rabbi Nahman de Bresslev Ztk’l |
Il n’y a rien dans le monde plus sévère que la pauvreté, c’est le plus terrible de tous les maux. Nos Sages ont dit: Toutes les souffrances sont d’un côté et la pauvreté se trouve de l’autre. Midrash Shémot Raba 31:12 |
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L’Érev Rav (la grande multitude) expliqué. Faites attention à qui vous donnez de la Tsédaka |
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LE BRITH EST LE FONDEMENT DU PEUPLE JUIF (Rabbi Na'hmande Breslev) |
L'appétit sexuel est la racine du mauvais penchant et la source de toute impureté. Le désir sexuel constitue la plus grande épreuve qu'on puisse affronter dans ce monde. Vraiment heureux celui qui remporte la victoire (ibid.6) |